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Décision du Conseil constitutionnel sur les retraites : "Vivement la VIe République", lance le député insoumis Alexis Corbière

Le député insoumis de Seine-Saint-Denis estime que malgré la validation de l'essentiel du texte sur la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel, "le rejet populaire demeure et rien ne s'arrête."
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7 min
Alexis Corbière, député La France insoumise de la Seine-Saint-Denis, le 14 avril 2022 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"C'est une mauvaise décision qu'a prise le Conseil constitutionnel", déclare vendredi 14 avril sur franceinfo Alexis Corbière, député La France Insoumise de Seine-Saint-Denis. Pour lui, "le désaccord demeure, le rejet populaire demeure et rien ne s'arrête". Le Conseil constitutionnel a validé, l'essentiel de la réforme des retraites, dont la mesure phare de recul de l'âge légal de départ à 64 ans. Il a toutefois retoqué six dispositions secondaires du projet de loi adopté au Parlement, dont l'index seniors.

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Alexis Corbière rappelle qu'il "est constitutionnel de manifester, de faire grève et aucune décision ne peut dire à un peuple que c'est fini et que leurs désaccords doivent être enterrés. Il faut continuer"


"Emmanuel Macron a affaibli la fonction présidentielle. Il a brutalisé le Parlement et il a mis le Conseil constitutionnel dans une situation où même cette instante ressort affaiblie".

Alexis Corbière, député insoumis de Seine-Saint-Denis

à franceinfo

 "Vivement la VIe République", lance-t-il. Malgré la décision du Conseil, Alexis Corbière veut encore croire que la réforme n'entrera pas en vigueur : "Emmanuel Macron n'est pas forcé de promulguer cette loi. Il peut, selon l'article 10, revenir devant l'Assemblée nationale pour un nouveau vote. Pourquoi ne le fait-il pas ?", questionne-t-il.

Une "nouvelle version" du RIP

Concernant la demande d'un référendum d'initiative partagée (RIP) soutenue par la gauche et rejetée par le Conseil constitutionnel, le député a "bon espoir que la deuxième version que nous avons déposée soit entendue."

 "En 2027, conclut Alexis Corbière, il faut que nous gagnions. Nous abrogerons évidemment cette loi si d'ici là nous ne l'avons pas obtenu. Le peuple n'a pas dit son dernier mot".

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