Emmanuel Macron à Amiens, "sur le cimetière de ses promesses", selon l’eurodéputé Rassemblement national Philippe Olivier
Selon l'eurodéputé RN, en se rendant à Amiens, Emmanuel Macron "essaie de se donner une contenance locale, un enracinement, de manière un peu artificielle".
"Il vient sur le cimetière de ses promesses", estime sur franceinfo Philippe Olivier, eurodéputé du Rassemblement national et conseiller politique de Marine Le Pen, au sujet du déplacement d’Emmanuel Macron à Amiens, sa ville natale, jeudi 21 novembre. "Je remarque que M. Macron essaie de se donner une contenance locale, un enracinement, de manière un peu artificielle", reprend Philippe Olivier. "Il a quitté Amiens à 15 ans, il s’invente un petit peu un terroir."
Après s’être notamment rendu au nouveau pôle universitaire jeudi 21 novembre, Emmanuel Macron doit rencontrer, vendredi matin, des ex-salariés de l’usine Whirlpool, reprise avec le soutien de l’État par WN, qui a depuis été placée en redressement judiciaire, menaçant 138 emplois. Philippe Olivier a directement pointé la responsabilité d’Emmanuel Macron dans ce dossier. "Il avait avec M. (Xavier) Bertrand monté un décor Potemkine (en trompe-l’œil) pour les élections présidentielles, on voit ce qu’il en est."
"L'Etat doit intervenir"
"Je crois que dans ce cas-là, l’État doit intervenir", reprend Philippe Olivier. "Quand Whirlpool vend de l’électroménager à des Français, à partir du moment où il décide d’aller le faire en Pologne, il paie des taxes, et il décidera de le faire en France.
C’est ce que M. Trump a fait avec Ford, et ça a marché. Je pense que l’État, qui a les moyens et le devoir de décider, était en capacité de le faire".
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