Gérard Collomb candidat à Lyon : le ministre "fait preuve de clarté" affirme Aurore Bergé
La députée LREM, invitée de franceinfo mardi 18 septembre, a estimé que le ministre de l'Intérieur "pense à sa ville de Lyon" et qu'il a fait "preuve de clarté".
En annonçant mardi 18 septembre sa candidature à la mairie de Lyon, Gérard Collomb a fait "preuve de clarté", a affirmé mardi sur franceinfo Aurore Bergé, la députée LREM des Yvelines et porte-parole de LREM.
Gérard Collomb est ministre de l'Intérieur, et 100% ministre de l'Intérieur. Quand il sera candidat aux municipales à Lyon, il sera 100% candidat aux municipales à Lyon.
Aurore Bergéà franceinfo
Selon la députée, Gérard Collomb "ne fera pas ce qui s'est souvent fait dans le passé, rester ministre jusqu'à la dernière heure pour pouvoir mieux faire campagne. Là il y a une séparation, une clarté qui s'opère".
Le gouvernement "pas fragilisé"
Le ministre de l'Intérieur "pense à sa ville de Lyon", indique Aurore Bergé. "Je pense qu'on peut lui reconnaître ce qu'il a fait pour cette commune et son attachement" à la ville. Pour la porte-parole de LREM, il est bien d'avoir "des ministres qui prennent des risques, parce que c'est toujours un risque de se présenter à une élection, et Gérard Collomb est prêt à le faire".
Aurore Bergé ne voit pas non plus en quoi le départ du ministre de l'Intérieur "fragiliserait le gouvernement. Ce qui fragiliserait le gouvernement, ce serait qu'on ait des ministres qui, jusqu'à la dernière heure prétendent rester ministre, alors même qu'ils sont candidats à une élection municipale. Ce qui s'est souvent fait", souligne la députée.
L'affaire Benalla au Sénat
"Je pense qu'une commission d'enquête n'a pas à empiéter sur une enquête judicaire", estlime Aurore Bergé, à la veille de l'audition d'Alexandre Benalla devant la commission d'enquête du Sénat.
C'est problématique que la justice tende à se rendre au Parlement. Elle se rend au tribunal
Aurore Bergéà franceinfo
Les sénateurs vont entendre mercredi l'ex-collaborateur du président Emmanuel Macron, mais sans les élus LREM qui vont boycotter l'audition, considérant que la commission veut "affaiblir le président et l'exécutif".
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