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Emmanuel Macron avec des SDF : "J’en suis plutôt fier" dit Benjamin Griveaux

Pour le porte-parole du gouvernement, invité du "8h30 Fauvelle-Dély" mardi 26 février, la diffusion de photos d'Emmanuel Macron effectuant une maraude auprès de sans-abri "n'est pas un coup de com'"

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le porte-parole du Gouvernement, invité du "8h30 Fauvelle-Dély", mardi 26 février 2019.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"C’était important de marquer l’intention du président de la République à l’endroit des personnes qui sont les plus fragiles dans notre société" dit ce mardi Benjamin Griveaux après la publication de photos d'Emmanuel Macron auprès de SDF. Pour le secrétaire d'État, porte-parole du gouvernement, "ce n'est pas un coup de com"

Que le président de la République ait participé à une maraude, très franchement, j’en suis plutôt fier

Benjamin Griveaux

à franceinfo

"Il est insupportable d’avoir encore des gens qui dorment la nuit dans les rues de nos grandes villes, des enfants et des femmes. Tout ce qui doit être mis en œuvre par l’Etat, par les collectivités pour lutter contre cela, doit être fait. Que le président de la République ait participé à une maraude, très franchement, j’en suis plutôt fier" a expliqué Benjamin Griveaux avant d'admettre que la promesse d'Emmanuel Macron, qu'il n'y ait plus personne dans la rue d'ici fin 2017, n'avait pas été tenue : "Nous n’avons pas réussi à tenir cette promesse. On reconnaît quand on n’arrive pas à tenir les choses. On n’a pas tout réussi. On a progressé, pas suffisamment."

"Ce que j’aimerais qu’on retienne, c’est qu’on avait 136 000 places d’hébergement d’urgence : on en a 150 000 soit 14 000 de plus. On y consacre 2 milliards d’euros. On a mis dans le plan pauvreté 5 millions d’euros de plus sur les maraudes le soir. On envisage 40 000 logements très sociaux de plus par an", a égrené Benjamin Griveaux.

Pas de nationalisation pour Ford Blanquefort

Pour le porte-parole du gouvernement, le rejet par Ford de tous les projets de reprise de son site de Blanquefort (Gironde) "est une pratique indigne". Mais pour lui, "le meilleur service à rendre à ce site ce n’est pas forcément la nationalisation, c’est de chercher à diversifier l’activité industrielle", a jugé Benjamin Griveaux. "C’est aussi le rôle de l’entreprise Ford que de nous y accompagner" a ajouté le secrétaire d'État. 

Pollution : "échapper à la politique politicienne"

"La pollution et la lutte contre la pollution atmosphérique doivent dépasser les clivages politiques, échapper à la petite politique politicienne, et faire en sorte qu’on y arrive ensemble", a réagi ce mardi Benjamin Griveaux alors que plusieurs élus parisiens critiquent le manque d'action des services de l'État. 

"La pollution ne s’arrête pas au périphérique. Quand on prend des décisions dans Paris, ça impacte les habitants de la petite couronne. Donc il faut arrêter de se comporter de manière égoïste", a affirmé le secrétaire d'État. 

Gilets jaunes : "pas choqué" par les "consignes de sévérité"

Une note du procureur de la République de Paris Rémy Heitz envoyée à tous les procureurs parisiens précise les conduites à tenir au sujet des suites judiciaires concernant les "gilets jaunes". Des consignes de fermeté "ont été données mais à l’occasion de l’ensemble des manifestations" affirme Benjamin Griveaux, et pas spécifiquement contre les "gilets jaunes" : "Nous avons connu des épisodes de violence nombreux depuis de nombreux week-end, qui faisaient aussi suite à des épisodes importants, des violences terroristes ces dernières années.", justifie-t-il.

François Ruffin, "prévisible dans ses attaques"

Le secrétaire d'État "ne lira pas" le pamphlet du député insoumis de la Somme, intitulé Ce pays que tu ne connais pas"Quand on a beaucoup de haine, je ne crois pas que ce soit bonne conseillère en politique", a-t-il réagi. "La haine, je la laisse aux extrêmes. François Ruffin en fait partie." a ajouté le porte-parole du gouvernement.  

Retrouvez l'intégralité de l'émission "8h30 Fauvelle-Dély" du mardi 26 février 2019 :

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