Présidentielle : le duel Macron-Le Pen au second tour... Le "8h30 franceinfo" de Richard Ferrand et Louis Aliot
Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale et soutien d'Emmanuel Macron, ainsi que Louis Aliot, maire Rassemblement national de Perpignan, ont réagi à la qualification de leur candidat.
Au lendemain du premier tour de la présidentielle et la qualification d'Emmanuel Macron et Marine Le Pen, Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale et soutien du président candidat ainsi que Louis Aliot, maire Rassemblement national de Perpignan, étaient les invités du 8h30 franceinfo lundi 11 avril. Ils répondaient aux questions de Marc Fauvelle et Sahlia Brakhlia.
Appels à voter Macron : "je ne peux que me réjouir", réagit Richard Ferrand
"Maintenant c'est la finale, donc il faut revenir aux choses sérieuses", a prévenu Richard Ferrand, qui a multiplié les attaques contre Marine Le Pen."Il faut regarder ce qu'Emmanuel Macron met sur la table et ce que Mme Le Pen met sur la table et sortir des artifices de la communication", a-t-il défendu."Allez chercher le programme militaire de Mme Le Pen",a lancé le président de l'Assemblée nationale à titre d'exemple. Richard Ferrand assure que le RN veut "passer une alliance stratégique avec la Russie" et arrêter"toutes les opérations structurantes, en particulier avec l'Allemagne".
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Concernant les appels de plusieurs candidats éliminés au premier tour à voter pour Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle, "je ne peux que me réjouir et remercier toutes celles et tous ceux qui ont conservé le réflexe républicain qui veut qu’on ne peut pas envisager un seul instant de faciliter l’accès au pouvoir de l’extrême droite", assure Richard Ferrand.
Pour Louis Aliot, le RN doit parler à tous ceux qui n'ont pas voté Macron
Marine Le Pen "est en situation de gagner", a de son côté affirmé Louis Aliot, maire Rassemblement national (RN) de Perpignan, sur franceinfo. Selon lui, "il faut être tout à fait sensible à la progression" de la candidate de son parti à la présidentielle, par rapport à 2017. À l'issue du premier tour, dimanche, elle a en effet rassemblé entre 23 et 24% des suffrages, contre 21,30% en 2017.
"Je pense qu'on doit parler aux électeurs, à tous ceux qui ont voté pour Éric Zemmour, pour Nicolas Dupont-Aignan, pour Jean Lassalle et tous ceux qui ne se sont pas déplacés pour aller voter dans ce premier tour", a-t-il indiqué, alors que le second tour se profile. "Il y a des gens de droite, mais aussi des gens de gauche qui ne veulent pas voir Emmanuel Macron à l'Elysée, il faut parler à ces gens-là", a-t-il insisté.
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