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Tribune européenne d'Emmanuel Macron : "le principal agent des fake news en France, c'est lui", réagit Louis Aliot

Le député Rassemblement national Louis Aliot est revenu ce mercredi sur la tribune publiée par Emmanuel Macron dans les 28 pays de l'Union européenne. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Louis Aliot,  invité de franceinfo le mercredi 6 mars 2019 (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Dans une tribune publiée mardi dans la presse européenne, Emmanuel Macron compare les nationalistes à des "exploiteurs de colère, soutenus par les fausses informations, qui promettent tout et son contraire". Invité de franceinfo mercredi 6 mars, Louis Aliot, député du Rassemblement national des Pyrénées-Orientales, répond : "c'est lui, le principal agent des fake news en France"

"C'est lui qui devait amener un certain nombre d'aspects positifs dans le milieu économique, dans l'aspect social, humain", analyse le député RN.

Aujourd'hui, sa politique a permis à des millions de gens d'être dans la rue pour contester ce qu'il est, ce qu'il représente et la politique qu'il mène.

Louis Aliot

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De cette tribune d'Emmanuel Macron, Louis Aliot retient notamment un "éloge de la frontière" qui "prouve que nous avions raison et que ce que nous disons depuis déjà longtemps n'est pas une abelrration", souligne le député. Pour Louis Aliot, le président "reconnaît que la frontière est ce qui protège et ce qui doit être contrôlée", même si Emmanuel Macron évoque plus particulièrement les frontières de l'espace Schengen.

"Un député manifeste où il veut, comme il veut"

Louis Aliot prend la défense du député La France Insoumise Loïc Prud'homme, qui assure avoir été matraqué par la police lors d'une manifestation de "gilets jaunes" à Bordeaux. "Un député manifeste où il veut comme il veut", répond le parlementaire RN. 

Le député est libre, c'est le fondement de sa fonction et de son statut.

Louis Aliot

sur franceinfo

Mardi, Loïc Prud'homme a interpellé le ministre de l'Intérieur à l'Assemblée nationale pour dénoncer des violences policières. En réponse, Christophe Castaner a jugé qu'un député n'avait pas sa "place" dans un lieu "interdit" à la manifestation.

Des prisons trop peu sécurisée

Interrogé après l'agression à la prison de Condé-sur-Sarthe, Louis Aliot déplore une "impression de laxisme généralisé". Le député rappelle que "le personnel pénitentiaire, il y a deux ans déjà, demandait un certain nombre de mesures de sécurité, de rétablissement de fouilles". Il explique que la compagne du détenu "aurait dû être fouillée".

Il faudrait des centres spécialisés, isolés, avec des procédures draconiennes.

Louis Aliot

sur franceinfo

Louis Aliot, l'une des figures du rassemblement national insiste : "avec ces gens-là, on ne prend pas de pincettes. On utilise la force légale et on les met à l'isolement et il n'y a pas de considération de bien-être à avoir"

L'éventuel retour de jihadistes français

Alors qu'Emmanuel Macron a écarté l'idée d'un retour des jihadistes français retenus en Syrie et en Irak, Louis Aliot indique qu'il aimerait "savoir la vérité". "On apprendra dans quelques mois qu'on a fait revenir par un biais détourné des gens qui n'ont rien à faire chez nous. J'en suis persuadé", assure le député. 

Je suppose qu'ils vont être récupérés mais on ne saura pas ni comment, ni où.

Louis Aliot

sur franceinfo

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