Cet article date de plus de trois ans.

Vaccination des soignants, retour à la vie normale, réforme de l'assurance-chômage... Le "8h30 franceinfo" de Gabriel Attal

Le porte-parole du gouvernement était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 5 mars 2021.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 4min
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 5 mars 2021. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Gabriel Attal, secrétaire d'État auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 5 mars 2021. Vaccination des soignants, accélération de la vaccination, l'horizon de "4 à 6 semaines", financement du plan de relance, réforme de l'assurance chômage... Il répond aux questions de Marc Fauvelle et Salhia Brakhlia.

Vaccination des soignants : "On fait le pari de la confiance"

Face au faible de taux de vaccination des soignants, "on fait le pari de la confiance et du ressaisissement d'une partie des soignants", affirme Gabriel Attal. Interrogé sur l'éventualité d'obliger ces professionnels de la santé à se faire vacciner contre le Covid-19, le porte-parole répond que "tous les scénarios restent sur la table si jamais on devait considérer que c'est nécessaire""Le rythme de vaccination de soignants n'a pas été celui qu'on attendait", concède Gabriel Attal, alors que seulement 30% du personnel médical français s'est fait vacciner contre le Covid.

Concernant la vaccination des autres personnes cibles, Emmanuel Macron a remis la pression sur ses ministres lors du dernier conseil sanitaire, pointant les vaccins encore présents dans les frigos. "Il y a la nécessité d'accélérer sur la vaccination" mais "ça reste un chemin semé d'embûches", concède Gabriel Attal. Lors de ce "week-end de mobilisation générale sur la vaccination, vous allez pouvoir observer que y compris le samedi et le dimanche on est capable de vacciner largement et évidemment, c'est ce qu'attendent les Français", ajoute le porte-parole du gouvernement.

"On peut espérer dès la mi-avril desserrer un certain nombre de contraintes"

"On va beaucoup vacciner en mars et début avril, donc on peut espérer que, peut-être, dès la mi-avril on puisse desserrer un certain nombre de contraintes. Ce n’est pas une date mais un horizon", explique Gabriel Attal. 

Toutefois, "d’ici à cette date, il y a des semaines de remous qui nous attendent. On voit que la situation est tendue à l'hôpital, dans les contaminations. On progresse grâce à la vaccination. D’ici à cet horizon il faut une mobilisation absolue", prévient le porte-parole du gouvernement.

Covid-19 : "Nous n'augmenterons pas les impôts pour solder cette crise"

Alors que l'épargne des Français pourrait atteindre les 200 milliards d'euros d'ici la fin 2021, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a exclu lundi "une nouvelle fois clairement et définitivement toute taxation" de cette épargne, lors d'un point presse consacré au plan de relance. "On ne souhaite pas augmenter les impôts et les taxes", confirme Gabriel Attal.

"Il faut être très clair sur notre engagement et celui du président de la République, nous n'augmenterons pas les impôts pour solder cette crise", ajoute le porte-parole du gouvernement.

La réforme de l'assurance chômage "est nécessaire"

La réforme de l'assurance chômage entrera en vigueur le 1er juillet avec un nouveau mode de calcul de l'indemnisation des demandeurs d'emploi, ce qui va entraîner une baisse des allocations en moyenne d'un peu plus de 20% pour plus de 800 000 chômeurs selon l'Unedic. "On va mener cette réforme parce qu'elle est nécessaire, mais on s'est toujours adaptés à la situation sociale dans notre pays et à la situation vécue par les Français dans un moment de crise qui est extraordinairement difficile", tente de rassurer ce vendredi Gabriel Attal.

Face au mécontentement des syndicats, le porte-parole du gouvernement répond que la réforme de l'assurance chômage "a été retardée à plusieurs reprises, il y a eu un travail de discussion, de concertation, avec les partenaires sociaux. Il y a eu une adaptation de la réforme et pas uniquement sur la date d'entrée en vigueur. J’entends que la période actuelle, la crise sanitaire et la crise économique, fassent revoir un certain nombre de chantiers. Est-ce que cela veut dire qu’il ne faut plus porter de réformes ? Je ne le crois pas", conclut-il.

Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du vendredi 5 mars 2021 :

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.