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Intelligence artificielle : les tâches où ChatGPT peut nous remplacer

Des chercheurs américains ont cherché à savoir comment les robots d’intelligence artificielle pourraient nous remplacer au travail et qui serait le plus en danger. Résultat surprenant : plus on a fait d’études, plus le risque est grand.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le logo d'Open AI avec un smartphone où est marqué ChatGPT. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Voici maintenant que débarque dans le monde du travail ChatGPT 4, et puis dans sa foulée ses concurrents Google Bard ou Claude. Des chercheurs américains de OpenAI, la maison mère de ChatGPT, associés à ceux d’Open Research et de l’Université de Pennsylvanie ont tenté de mesurer l’influence potentielle de l’intelligence artificielle sur mille professions aux États-Unis. Première conclusion, huit travailleurs sur dix dans ces secteurs étudiés pourraient être affectés par ces nouveaux outils. Mais à des degrés très divers, les scientifiques ont entrepris de lister les tâches principales de chaque métier pour voir lesquelles seraient les plus affectées par l’intelligence artificielle. Résultat : 80% des métiers verraient au moins 10% de leurs tâches affectées par ChatGPT et consorts. Les chercheurs identifient même 19% des professions sur lesquelles les robots conversationnels impacteraient pas moins de la moitié de leurs tâches.

Les métiers les plus touchés sont d’abord les interprètes et les traducteurs. Suivis par les métiers de l’écriture que sont les écrivains, les paroliers et même les poêtes. Viennent ensuite les journalistes. Du reste, le média américain CNet a déjà licencié une douzaine de journalistes pour ces raisons. On trouve aussi dans la liste les sténographes et les assistants juridiques. Les spécialistes des relations publiques, les mathématiciens, les comptables, les ingénieurs de la blockchain et les concepteurs d’interface web et numériques.

Les emplois à revenus les plus élevés à risque

D’après les chercheurs, les emplois à hauts revenus qui risquent le plus d’être bouleversés. Pour ceux-là, l’utilisation de logiciels informatiques est centrale. Les emplois qui nécessitent des capacités de programmation et de rédaction sont au cœur du cyclone. À l’inverse des industries de la main d’œuvre, qui devraient échapper à la révolution de l’intelligence artificielle, comme l’exploitation forestière, l’aide sociale ou l’industrie alimentaire.

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