La police de New York aime Wikipédia
Comment dit-on déjà ? Ha, oui, "flagrant délit", c'est bien cela. La police de New York - le redoutable NYPD - est bien embêtée. Des journalistes américains de Capital New York ont découvert que certains de ses employés, très motivés, ont tenté de traficoter des pages Wikipédia concernant... des bavures policières, évidemment, sinon ça ne serait pas drôle. Comment s'en sont ils aperçu ? Ils ont tout simplement réussi à confirmer que des adresses IP correspondant à des ordinateurs situés dans le QG du NYPD étaient à l'origine des modifications en question. Simple et assez peu funky.
Il serait fastidieux de lister l'ensemble des modifications opérées par ces anonymes zélateurs, il y en a des dizaines et des dizaines, allant d'un remplacement de mot à des tentatives de suppression de pages entières. On peut par contre noter qu'ils se sont notamment attardés sur une affaire : celle d'Eric Garner. On se souvient que la mort de ce new yorkais noir, l'été passé, en plein après-Ferguson, n'avait pas aidé à redorer le blason des forces de l'ordre. On comprend donc que les petites mains du NYPD aient concentré leurs efforts sur la page concernant l'affaire. La police n'a pour l'instant pas commenté cette tentative de tordre la vérité assez peu rassurante, qui vire à la polémique. Le contraire eut été étonnant.
Dans France Info Numérique, nous avons également évoqué les annonces d'Axelle Lemaire concernant la téléphonie mobile dans les zones rurales (un indice chez vous : ça ira mieux demain); cette greffe de pénis qui n'en finit plus de nous fasciner; le pire cambriolage de l'histoire de l'humanité et le nouvel album de Dominique A, Éléor , qui nous arrive lundi, porté entre autres par le sublime morceau-titre dont le clip a été dévoilé aujourd'hui :
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.