Frappes israéliennes au Liban : des chefs du Hezbollah ciblés et tués
Alors que les membres du Hezbollah enterrent ceux qu’ils considèrent comme des martyrs, plusieurs centaines de militants veulent montrer que la milice chiite n’a pas peur en pleine rue. Hier, vendredi 20 septembre, quatre frappes aériennes se sont abattues sur un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth. Une réunion en sous-sol de l’unité Al-Radwan était visée. La force d’élite du Hezbollah a été alors décapitée. Seize de ses membres sont morts, dont leur chef, Ibrahim Aqil.
La peur d’une nouvelle opération militaire
Il ne reste plus rien du bâtiment visé. Le matin du samedi 21 septembre, les recherches pour trouver des survivants étaient en cours. La banlieue sud de Beyrouth est connue pour être le fief du Hezbollah. Ici, personne ne remet en cause sa présence. Dans le reste de Beyrouth, notamment dans le quartier chrétien, la peur prédomine. Une peur qui s’installe au cœur de la capitale libanaise. Une opération militaire de plus grande ampleur est redoutée par la population.
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