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Dans les négociations sociales, "il y a une phase fondamentale qui est l'écoute", affirme Michel Yahiel

Michel Yahiel, ancien conseiller social de François Hollande et commissaire général de France Stratégie, était l'invité de Yaël Goosz pour L'Interview J-1, mercredi sur franceinfo, à la veille de concertations sur le second volet de la réforme du marché du travail.

Article rédigé par Yaël Goosz
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Michel Yahiel était l'invité de Yaël Goosz pour L'Interview J-1, mercredi sur franceinfo. (FRANCEINFO)

Michel Yahiel, ancien conseiller social de François Hollande et commissaire général de France Stratégie, était l'invité de Yaël Goosz pour L'Interview J-1, mercredi 11 octobre sur franceinfo, à la veille du début des concertations entre les syndicats et le gouvernement sur la réforme de l'assurance chômage, de la formation professionnelle et de l'apprentissage. Il a estimé qu'il y avait "une phase fondamentale qui est l'écoute", dans ces négociations sociales.

Le moment politique et le sujet : facteurs essentiels

Un défilé de partenaires sociaux va débuter jeudi à l'Élysée, avec Force ouvrière, pour se terminer vendredi par la CFDT. Au menu des concertations entre le gouvernement et les syndicats de salariés et du patronat, le second volet de la réforme du marché du travail. Les discussions porteront sur l'assurance chômage, la formation professionnelle et l'apprentissage. "Ce qui est important, c'est de se parler", a estimé Michel Yahiel, ancien conseiller social du président Hollande. "Il y a une préparation et il y a une phase fondamentale, c'est l'écoute."

Cette écoute est selon lui assurée par l'Élysée, au vu de l'organisation des discussions. "Ça se situe au plus haut niveau de l'État pendant plusieurs heures, il y a huit partenaires sociaux représentatifs, ce qui fait huit heures de discussions, c'est beaucoup. Évidemment, au-dela des relations personnelles qui sont ce qu'elles sont, ça crée des relations de travail. Après quoi, on peut essayer de bâtir des compromis ou pas. Ça dépend évidemment des circonstances et des sujets."

Michel Yahiel ne conçoit pas les négociations sociales comme une logique d'accords ou d'affrontements qui s'étalerait sur tout un mandat présidentiel. "Il n'y a pas d'alliés et d'aversaires", assure-t-il. "Il y a deux critères fondamentaux : le moment politique dans lequel on se situe, ce n'est pas exactement le même moment pour l'heure, et le sujet que l'on traite parce que le degré d'accord n'est pas le même selon les matières."

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