Cet article date de plus de neuf ans.

Le Guen : "La gauche critique ne propose pas grand-chose"

Le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement était l'invité de France Info ce mardi matin. Il a réaffirmé que les réformes allaient se poursuivre, et critiqué les frondeurs de la gauche.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Alors que dans une tribune publiée mardi, le Premier ministre indique qu'il veut pousser plus loin les réformes, Jean-Marie Le Guen déclare sur France Info : "Le marché du travail, la fiscalité, la baisse des impôts, l'impôt à la source..., et il y aura sans doute d'autres réformes. Nous voulons continuer à réformer ce pays, car le redressement dans la justice de ce pays nécessite encore d'autres réformes ".

"Je pense que nous avons été ces derniers mois audacieux, avec la loi Macron, la réforme territoriale même si ça n'a pas toujours été suffisament noté ", ajoute le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement. "Ce pays a besoin de réformes pour se redresser ", assure-t-il.

Sans réforme, "une régression sociale"

Jeudi prochain, à Leognan en Gironde, un rassemblement du Parti socialiste est prévu, avant l'université d'été de La Rochelle les 29 et 30 août. Il s'agit d'un rassemblement du "Pôle des réformateurs" qui comprend Emmanuel Macron, ministre de l'Economie et des Finances, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, Thierry Mandon, secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur et à la Recherche, Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon. 

Avec cette idée majeure, indique Jean-Marie Le Guen : "Notre système social, pour être conservé, doit être transformé ", "si il n'y a pas de réforme, il y aura une régression sociale, la gauche doit voir les choses avec audace ". 

"Nous sommes le courant de la réforme"

Il y a donc deux gauches ? Puisqu'en face il y a les frondeurs ? "La gauche de ce point de vue a toujours été relativement diverse. Ce qui est nouveau, me semble-t-il, c'est que le courant réformateur est à l'offensive au sein de la gauche, et que la gauche critique ne propose pas grand chose ", dit-il. "Nous sommes le courant de la réforme ", assure-t-il encore.

Jean-Marie Le Guen est notamment revenu sur la présence de Yanis Varoufakis, ancien ministre grec des Finances, à la Fête de la rose le week-end dernier avec Arnaud Montebourg. "Je constate avec effarement que je vois la gauche radicale courir après une sorte de dandy irresponsable ", a-t-il commenté.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.