Le brief politique. Jean-Frédéric Poisson risque aussi une sanction à l'Assemblée nationale
Jean-Frédéric Poisson, candidat à la primaire de la droite et du centre, a provoqué un tollé en évoquant la "soumission d'Hillary Clinton aux lobbys sionistes". Un député Les Républicains réclame une sanction.
La demande de sanction à l'encontre de Jean-Frédéric Poisson, après ses propos polémiques, vient de l'ancien candidat à la primaire et député Les Républicains des Français de l'étranger, Frédéric Lefebvre.
Le 19 octobre dernier, Jean-Frédéric Poisson, candidat à la primaire de la droite et du centre, déclarait dans Nice-Matin que "la proximité de madame Clinton avec les supers financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l'Europe et pour la France".
En fin de semaine dernière, Frédéric Lefebvre a donc envoyé une lettre au président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, Christian Jacob, pour lui demander d'agir après "ces relents nauséabonds qui ne peuvent ni ne doivent rester sans réaction de notre part. Nous nous appelons 'Les Républicains' et ne pouvons tolérer ce genre de dérapages contrôlés ou non".
En clair, Frédéric Lefebvre demande une exclusion du groupe Les Républicains, auquel appartient le président du Parti démocrate chrétien. Son cas sera examiné cette semaine par le groupe à l'Assemblée.
Primaire à droite : Frédéric Lefebvre demande l'exclusion de Jean-Frédéric Poisson du groupe Les Républicains https://t.co/A9mNVnDwNx
— franceinfo (@franceinfo) 24 octobre 2016
La note du brief
C'est un 15/20 attribué à l'installation en milieu de semaine dernière du premier buste féminin dans l'hémicycle. Il s'agit de celui de la révolutionnaire et pionnière du féminisme Olympe de Gouges, guillotinée en 1793 pour s'être opposée à Robespierre. Son buste a été installé dans la salle des Quatre colonnes, près de celui de Jean Jaurès.
Il aura tout de même fallu attendre 2016 pour voir un personnage historique féminin statufié dans l'enceinte de l'Assemblée. Il n'y avait jusqu'à présent que des allégories sur les murs.
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