Cet article date de plus d'un an.

Séisme en Syrie et en Turquie : la Grèce et Israël envoient de l'aide

Tous les jours, le club des correspondants décrit comment un même fait d'actualité s'illustre dans deux pays.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des sauveteurs espagnols dans des ruines à Iskenderum, trois jours après le séisme qui a frappé le sud-est de la Turquie. (MARIE PIERRE VEROT / FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

L'aide internationale afflue vers la Turquie et la Syrie après le terrible tremblement de terre. La France a débloqué, jeudi 9 février, 12 millions d'euros pour la Syrie a annoncé le ministère des Affaires étrangères. D'autres pays apportent leur secours notamment la Grèce et Israël.

La Grèce a apporté son soutien à la Turquie, sa "sœur ennemie" de la mer Egée. Depuis 1999, où la terre avait tremblé des deux côtés de la mer Egée, "la politique des séismes’" a souvent débouché sur des rapprochements spectaculaires entre les deux nations. Les pays s'échangent médecins ou équipes de sauvetage en cas de besoin. Cette fois-ci, de nouveau, il y a eu un mouvement de solidarité sincère. En Grèce, des collectes de médicaments de vêtements, de couvertures et de nourriture ont été organisées spontanément.

Israël annonce avoir aidé la Syrie, le régime syrien dément

Israël, de son côté, a annoncé fournir une aide à la Turquie mais aussi à la Syrie, un pays considéré comme "ennemi" par l’Etat hébreu. C’est en tout cas ce qu’a affirmé lundi soir le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Devant les députés de son parti, le Likoud, il précise qu’Israël "a reçu une requête provenant d'une source diplomatique pour de l'aide humanitaire en Syrie" et qu’il l’a approuvée.

Il n'y a pas eu plus de détails sur ce sujet. De son côté, le régime de Bachar Al-Assad a démenti vivement cette information. Rappelons que la Syrie ne reconnaît pas l'existence d’Israël: les deux pays sont toujours en état de guerre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.