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Un Noël sous inflation au Royaume-Uni et en Hongrie

Tous les jours, le club des correspondants décrit comment un même fait d'actualité s'illustre dans deux pays.
Article rédigé par Richard Place, Florence La Bruyère
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Dans un supermarché de Budapest, des panneaux informent les clients du plafonnement des prix de certains produits. (ATTILA KISBENEDEK / AFP)

Au Royaume-Uni, Noël est une fête primordiale. Mais le réveillon s'annonce encore compliqué, après les deux précédents déjà quasi impossible à cause du Covid-19. En 2022, c'est l'inflation qui est en cause. Elle s'élève à un peu moins de 11% dans le pays, mais certains produits, alimentaires notamment, ont encore plus augmenté. La dépense qui s’est emballée, c’est l’énergie. Les factures de gaz et d’électricité ont explosé, même avec une aide gouvernementale, à cause de la guerre en Ukraine et de la dépendance au gaz russe. Résultat : les banques alimentaires sont très sollicitées et il faut parfois choisir entre un repas ou chauffer son logement. Dans ces conditions, Noël passe au second plan. A ce contexte morose s'ajoutent des grèves, au Royal Mail, La Poste britannique, mais aussi dans les transports ferroviaires. 

La Hongrie est le pays de l'Union européenne où la hausse des prix est la plus élevée : 23% en novembre, 25%, selon les prévisions, pour le mois de décembre. Pour les Hongrois, pas question de se passer du repas de Noël traditionnel : du poisson de rivière, des pommes de terre en salade et du gâteau au pavot en dessert. Mais ce menu coûte beaucoup plus cher que l’année dernière, le prix des produits alimentaires ont augmenté de 43,8%. Pour justifier cette inflation, le gouvernement hongrois avance la guerre en Ukraine, mais les spécialistes pointent aussi la politique économique de Viktor Orban. 

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