Œufs contaminés : les premières analyses sont "négatives" pour la société française Igreca
D'autres contrôles sont "en cours", a précisé mercredi la préfecture du Maine-et-Loire.
Soulagement. Les premières analyses effectuées dans la société Igreca se "sont révélées négatives" à la présence de l'insecticide fipronil, selon la préfecture du Maine-et-Loire, département dans lequel est située l'entreprise. Le communiqué ne précise pas si les analyses portaient sur les lots d'œufs reçus des Pays-Bas, ou les ovoproduits fabriqués par Igreca.
La société avait en effet reconnu mardi avoir réceptionné entre le 11 et le 26 juillet "32 400 oeufs originaires des Pays-Bas potentiellement contaminés au fipronil". Igreca est l'une des cinq sociétés françaises concernées par la contamination d'œufs à cet insecticide, qui contient une molécule toxique. Ce scandale, qui aurait été détecté dès la fin 2016, porte sur des millions d'œufs en Europe.
Des contrôles sont "toujours en cours"
"Pour le moment, les contrôles sont toujours en cours" sur "les documents de traçabilité concernant les lots de produits finis" et sur d'autres "lots reçus par ce même fournisseur depuis le 25 juillet", a néanmoins précisé la préfecture du Maine-et-Loire dans un communiqué.
La direction départementale de la Protection des Populations du Maine-et-Loire (DDPP) a par ailleurs bloqué "les oeufs [encore dans leur] coquilles présents sur site" et "les lots de produits finis fabriqués à partir des matières premières concernées". La "délivrance des certificats d'exportation" d'Igreca a également été "bloquée le temps de l'enquête", a-t-elle ajouté.
A l'heure actuelle, seul un élevage dans le Pas-de-Calais a été placé sous surveillance après le signalement par l'éleveur de l'utilisation de ce produit par son fournisseur belge. Les analyses qui y ont été menées se sont avérées positives, "mais aucun œuf issu de cet élevage n'a été mis sur le marché", a indiqué le ministère, qui a annoncé que ces œufs "seront détruits".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.