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Covid-19 : la Martinique reconfinée, "c'est 60 % de la saison qui nous passe sous le nez", déplorent les restaurateurs

Les touristes ont été invités par les autorités à quitter le territoire après le durcissement du confinement décrété mardi.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un restaurant martiniquais fermé pour cause de Covid-19, le 30 juillet 2021. (LIONEL CHAMOISEAU / AFP)

"C'est un coup de massue", a réagi mercredi 11 août sur franceinfo Laurent Calistri, restaurateur et représentant de la branche restauration de l’Umih 972, l'Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, concernant la mise en place d'un confinement plus strict en Martinique. Les autorités ont invité les touristes à quitter le territoire face à une situation sanitaire extrêmement grave. 

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"Je ne pense pas que les autorités en font trop, les dernières mesures me semblent tout à fait justifiées compte tenu de la gravité de la situation."

Laurent Calistri, restaurateur 

à franceinfo

"On avait très bien démarré cette saison d'été après une saison d'hiver à demi gâchée par un troisième confinement et là, on attaque ce quatrième confinement", a poursuivi Laurent Calistri, évoquant "un nuage noir" en vue concernant la haute saison qui débute en novembre. "On ne sait pas du tout vers quoi on se dirige, on a tellement espéré la saison d'hiver dernier qui a été amputée d'un bon tiers, on a espéré de nouveau cet été et là, malheureusement, c'est 60 % de la saison qui nous passe sous le nez."

"On va à nouveau tourner nos espoirs vers la saison d'hiver prochain, mais avec un énorme point d'interrogation", a-t-il déploré. Le représentant de l'Umih en Martinique réclame "des aides à la hauteur du préjudice" que les restaurateurs et hôteliers s'apprêtent à subir. "On voudrait un dispositif similaire à ce qui avait été mis en place pour les stations de ski cet hiver", a-t-il précisé. "On l'avait déjà demandé l'hiver dernier mais on n'y a pas eu accès", a regretté Laurent Calistri, appelant à ne pas oublier "les dommages collatéraux", les fournisseurs et métiers connexes à la restauration "qui n'ont le droit à rien".

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