Replay "On ne sera pas en mesure de déconfiner dans quatre semaines" : voici les réponses aux questions sur le Covid-19 que vous avez posées à l'épidémiologiste Renaud Piarroux

Article rédigé par Louis Boy, Raphaël Godet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le professeur Renaud Piarroux, épidémiologiste à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, le 10 novembre 2020. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Le chef du service parasitologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, était l'invité de franceinfo.fr, vendredi 19 mars. Il a répondu pendant une heure en direct à vos interrogations sur la situation de l'épidémie en France.

Ce qu'il faut savoir

Un troisième confinement qui ne dit pas son nom, des règles plus souples que lors des deux précédents, une "troisième vague" dans un pays qui approche la barre des 100 000 morts, le retour du vaccin AstraZeneca... Au lendemain des nouvelles mesures annoncées par le Premier ministre, la rédaction de franceinfo.fr vous proposait, vendredi 19 mars, de faire le point sur la situation du Covid-19 avec l'épidémiologiste Renaud Piarroux. Le chef du service parasitologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris a répondu à toutes vos questions pendant une heure. Séance de rattrapage.

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Seize départements partiellement confinés. La principale annonce de la semaine est l'instauration d'un nouveau confinement sept jours sur sept (et non plus uniquement le week-end) dans 16 départements comprenant toute l'Ile-de-France, les Hauts-de-France, ainsi que les Alpes-Maritimes, l'Eure et la Seine-Maritime. Celui-ci entrera en vigueur dans la nuit de vendredi à samedi et ce pour au moins quatre semaines.

Le début du couvre-feu repoussé en métropole. A partir de samedi, le couvre-feu débutera également à 19 heures plutôt qu'à 18 heures dans tout l'Hexagone. Une mesure prise pour coller au passage à l'heure d'été le 28 mars. "Ce choix de moins restreindre les possibilités de sortir de chez soi doit cependant s'accompagner d'une vraie vigilance", a toutefois prévenu Jean Castex.

Le retour d'AstraZeneca. Plusieurs pays dont la France s'apprêtent, vendredi, à reprendre les vaccinations avec le vaccin AstraZeneca, après un avis favorable de l'Agence européenne des médicaments. Pour montrer l'exemple, le Premier ministre Jean Castex se fera d'ailleurs vacciner à 14h30, vendredi, à l’hôpital militaire Bégin à Saint-Mandé (Val-de-Marne) avec une dose d'AstraZeneca.