Reconfinement : les commerçants se rebellent contre la fermeture imposée
Le lendemain de l'entrée en vigueur du reconfinement, samedi 31 octobre, beaucoup de commerçants dits non-essentiels sont en colère : ils n'acceptent pas de devoir fermer boutique.
Ils n'ont plus rien à perdre : des commerçants déjà dans le rouge après le premier confinement, prêts à tout pour sauver leur affaire. C'est le cas de Véronique Weingarten. Avec l'entrée en vigueur du reconfinement, elle s'est installée jour et nuit dans sa boutique de prêt-à-porter, à Blotzheim (Haut-Rhin), et ne s'arrête pas là. "J'ai entamé une grève de la faim et j'irai jusque-là où il faut aller pour que l'on m'entende, là-haut, au niveau du gouvernement", raconte la commerçante.
"On ne pense plus à la culture"
À Lille (Nord), Fabienne Van Hule, la gérante de la librairie la Place Ronde, entre en résistance. Alors que les clients défilent, la commerçante assume. "Ce qui me choque, c'est que Bruno Le Maire, lui-même auteur, confine les lieux où il peut toucher des droits d'auteur ; qu'il ne pense pas aux auteurs, qu'on ne pense plus à la culture", revendique-t-elle. Pour son ouverture clandestine, la gérante risque la fermeture administrative.
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