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Covid-19 : "Il est probable que nous ayons tous acquis une forme d'immunité", indique Olivier Véran

Le ministre de la Santé explique que la France fait face à deux menaces "qui se conjuguent" : le variant Omicron qui se propage à grande vitesse et le Delta qui est "sur un plateau élevé de circulation".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Olivier Véran, le ministre de la Santé, lundi 3 janvier 2022 sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIOFRANCE)

"Vu le taux de contaminations dans notre pays et sur la planète, il est probable que nous ayons tous acquis une forme d'immunité ou par la vaccination, ou par l'infection, ou les deux", a indiqué Olivier Véran, le ministre de la Santé, lundi 3 janvier sur France Inter après avoir affirmé que "peut-être" nous faisions face à "la dernière des vagues" de Covid-19. Selon lui, à l'issue de la première vague, alors qu'il n'y avait pas encore de vaccin, "4 à 5 % de la population avait atteint une forme d'immunité", alors qu'à "l'issue de la vague Omicron", l'immunité sera "largement supérieure à 50 %, voire quasiment de l'ordre de 100 % avec la vaccination".

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"Pour l'instant, je ne vois pas de ralentissement de la circulation d'Omicron", a poursuivi Olivier Véran, alors que "nous sommes sur un plateau élevé de circulation du Delta". Les contaminations vont donc "continuer à augmenter dans les prochains jours, a-t-il insisté. Nous allons passer un mois de janvier difficile à l'hôpital"

"On fait face à deux menaces assez distinctes", affirme Olivier Véran concernant les variants Delta et Omicron. Omicron, "moins dangereux, risque de saturer les lits d'hospitalisation conventionnelle" et de créer un "dysfonctionnement de la société" du fait du très grand nombre de contaminations et de cas contacts, alors que le variant Delta continue de saturer les lits de réanimation, car il provoque plus de "syndromes de détresse respiratoire".

La question d'une 4e dose va se poser

"On fait face à deux menaces qui se conjuguent, se cumulent et appellent une même réponse, la vaccination avec rappel", a-t-il insisté. Olivier Véran justifie par ailleurs les autres mesures de freinage mises en place par le gouvernement, "le télétravail obligatoire, la limitation des grands rassemblements et le pass vaccinal", qui arrive lundi à l'Assemblée nationale.

Enfin, sans "pouvoir le dire avec assurance", Olivier Véran a indiqué que la question de la quatrième dose allait "se poser assez vite pour les personnes fragiles dans notre pays", ciblant les personnes "immunodéprimées ou très âgées". Le ministre de la Santé a assuré que l'exécutif attendait les données d'Israël, seul pays à avoir "timidement" autorisé la quatrième dose "aux personnes fragiles", pour décider si la France l'autoriserait ou non.

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