Covid-19 : le printemps sonnera-t-il la fin de la cinquième vague ?
Avec des chiffres en diminution, l'espoir est de mise quant à la fin de la vague Omicron, voire de l'épidémie en général. Il ne faut cependant pas relâcher les efforts malgré les scenarios positifs envisagés par l'institut Pasteur pour ces prochaines semaines.
C’est la question que tout le monde se pose : a-t-on entamé la fin de cette cinquième vague ? "C’est une dynamique qui était attendue. Nous avons l’exemple de l’Afrique du Sud et de l’Angleterre. À Londres ils ont 15 jours d’avance sur nous. Pour la France, des modélisations ont été faites par l’équipe de l’institut Pasteur qui laissait entendre que l’on devait avoir un pic des infections autour du 15 janvier avec un décalage selon les régions", explique le professeur Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l’institut Pasteur et membre du conseil scientifique, sur le plateau du 23h de franceinfo.
Vers une amélioration même en cas de nouvelle vague
"Dans des systèmes avec des centaines de milliers de cas par jour, il y a des moments où le dépistage sature. L’indicateur montre que le pourcentage de test positifs continue d’augmenter même si le nombre de tests reste stable ou diminue. Cela n’est pas bon. En revanche, on a une diminution du pourcentage de positivité, c’est ce qui nous permet d’être un peu rassurés. Les hôpitaux vont suivre avec un petit décalage", souligne Arnaud Fontanet. Après avoir schématisé les cinq vagues, est-il possible de prévoir la prochaine ? "Nous avons besoin de messages d’espoir, mais il faut maintenir les efforts, notamment en février. On ne peut pas déterminer l'arrivée d'un nouveau variant. Mais au fil de ces derniers, on muscle notre immunité et c’est très important en cas de récidive", conclut-il.
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