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Grève des enseignants : "Ça fait deux ans qu'ils n'arrêtent pas de s'adapter, il y a une vraie fatigue", reconnaît la secrétaire d'Etat à la Jeunesse

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Grève des enseignants : "C'est un droit", affirme Sarah El Hairy
Grève des enseignants : "C'est un droit", affirme Sarah El Hairy Grève des enseignants : "C'est un droit", affirme Sarah El Hairy
Article rédigé par franceinfo
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Sarah El Haïry était mercredi soir l'invitée de "Votre instant politique", sur la chaîne franceinfo, pour parler de la grève massive des enseignants du primaire et du secondaire ce jeudi.

Ils réclament une "école sécurisée sous Omicron". Sept syndicats d'enseignants ont lancé un appel à la grève nationale, jeudi 13 janvier, dans les écoles, collèges et lycées. Ils veulent dénoncer la politique menée par le ministère de l'Education nationale, à commencer par les différents protocoles sanitaires qui se succèdent pour lutter contre l'épidémie de Covid-19 et qui provoquent "une pagaille indescriptible" au sein du système scolaire. Cette mobilisation est l'illustration du "ras-le-bol grandissant dans les écoles", selon le SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, qui a annoncé que pas moins de 75% d'enseignants seraient grévistes.

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Invitée de l'émission "Votre instant politique", mercredi 12 janvier sur la chaîne franceinfo, la secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et de l'Engagement, Sarah El Haïry, a reconnu que les enseignants "étaient fatigués". "Ça fait deux ans qu'ils n'arrêtent pas. Ils n'arrêtent pas de s'adapter. Ils apprennent aux élèves à porter le masque, les gestes barrières... Ils s'adaptent à une réalité qui n'était pas le quotidien de l'école", a déclaré Sarah El Haïry. "Il y a aujourd'hui une vraie fatigue, parce que ce virus a demandé l'énergie, l'essence même de chacun", a expliqué l'ancienne députée et responsable syndicale, ajoutant : "Mais on le vit peut-être plus à l'école et à l'hôpital parce que ce sont les deux endroits qui ne se sont jamais arrêtés."

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