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Des adolescents se pressent pour se faire vacciner contre le Covid au Stade de France : "On va pouvoir retrouver un peu de liberté"

Alors que les mineurs de 12 à 17 ans sont désormais autorisés à se faire vacciner, certains d'entre eux ont saisi l'occasion pour se faire vacciner au plus tôt, comme ceux que franceinfo a rencontrés au Stade de France, à Saint-Denis.

Article rédigé par franceinfo - Boris Hallier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une vaccination au Stade de France, à Saint-Denis. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Il est 8 heures et les grilles du stade de France, à Paris, s'ouvrent à peine. Julie et Lucie, 15 et 17 ans, trottinent derrière leur père : pas question de louper le rendez-vous. Les portes de la vaccination contre le Covid-19 se sont en effet ouvertes pour les mineurs de 12 à 17 ans et certains ados ont saisi l'occasion pour se faire vacciner au plus tôt. "C'est pour protéger ma famille et moi. Ça va permettre à tout le monde d'être plus tranquille pour éviter la propagation du Covid", affirme l'une des deux soeurs. "On a pris la place hier soir et on est venus ce matin : c'est important pour tout le monde !", complète son père.

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C'était important aussi pour Séphora, qui a fait une pause dans ses révisions du bac de philo pour recevoir sa première injection. "Cela s'est super bien passé, sourit-elle. Franchement, j'ai eu peur au début : je pensais que j'allais avoir hyper mal, mais au final, pas du tout."

"On va pouvoir retrouver un peu de liberté, voyager et reprendre la vie normale, quoi !"

Séphora

à franceinfo

Alex, lui, a dû se laisser convaincre par sa mère, qui recevait sa deuxième injection. "J'ai fait d'une pierre deux coups, explique cette dernière. De toute façon, s'il veut voir sa mamie ou qu'il veut partir en vacances, il faut qu'il se fasse vacciner, donc c'était aussi un peu une obligation."

Des parents moteurs

Les parents doivent se libérer puisque leur présence est obligatoire pour qu’un mineur puisse se faire vacciner. Youne a annulé ses rendez-vous lundi matin pour accompagner son fils de 15 ans.

"Il y a des papiers qu'il faut remplir et qui n'étaient pas annoncés comme étant obligatoires. Il a fallu attendre parce que les seringues sont plus petites pour les mineurs et elles n'étaient pas disponibles tout de suite. Ce sont des précautions à prendre, mais c'est une bonne chose, c'est important pour moi."

Youne, parent d'un enfant de 15 ans

à franceinfo

"Ce qui m'inquiète un petit peu, c'est peut-être le relâchement, le fait q'ils se sentent vaccinés et protégés, ajoute toutefois le père de famille. Il y a quand même des mesures à maintenir et il faut les rappeler à l'ordre à chaque fois."  Sous l'œil désapprobateur de sa mère, Alex affirme : "Je suis vacciné et je peux enlever mon masque". Comme lui, plus de 60 000 adolescents de 12 à 17 ans étaient inscrits pour la vaccination dès l'ouverture des rendez-vous lundi.

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