Vaccination contre le Covid-19 : Israël a commencé à administrer une quatrième dose aux personnes vulnérables
Les autorités sanitaires ont donné leur feu vert jeudi, un an après le lancement de la première campagne de vaccination dans le pays.
Israël a commencé à administrer une quatrième dose de vaccin à des personnes vulnérables, vendredi 31 décembre, dans l'espoir d'atténuer les effets d'une nouvelle vague de contaminations liée à la propagation du variant Omicron. Le feu vert des autorités sanitaires avait été donné la veille, et il concerne les personnes immunodéprimées. Par exemple, des doses ont déjà été administrées à des patients ayant subi des transplantations cardiaques.
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Par ailleurs, l'hôpital Sheba, situé en banlieue de Tel-Aviv, a entamé lundi un essai clinique en administrant une quatrième dose de vaccin à ses soignants. L'administration d'une quatrième dose permettra d'évaluer la possible hausse d'anticorps et l'apparition d'effets secondaires, et dira si elle permet ou non de réduire les risques d'infection, a ajouté Gili Regev-Yochay, directrice du département des maladies infectieuses. "Nous avions déjà obtenu de bons résultats avec la troisième dose, qui n'avait d'ailleurs pas causé d'effets secondaires si ce n'est de légères douleurs localisées", a déclaré l'infectiologue Galia Rahav. "Nous sommes impatients de voir la réponse à cette quatrième dose."
Peu après le début de vaccination des personnes immunodéprimées, le directeur du ministère de la Santé, Nachman Ash, a autorisé l'administration immédiate d'une quatrième dose pour les pensionnaires de maisons de retraite et patients dans des départements gériatriques. "Cette décision a été prise à la suite de craintes d'une augmentation du nombre de contaminations dans ces institutions qui met en danger la santé de ces personnes", a précisé le ministère de la Santé
Le nombre de cas déclarés chaque jour tourne autour d'une centaine. Mais d'ici dix jours, ce nombre pourrait passer à 15 000, voire 20 000, selon des chercheurs de l'Université hébraïque de Jérusalem. Dans un pays de 9,2 millions d'habitants, où déjà plus de la moitié de la population a reçu une dose de rappel, les cas graves se concentrent à l'heure actuelle chez des personnes non vaccinées, selon les données rendues publiques par les autorités.
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