Covid-19 : l'Espagne réduit la quarantaine pour les cas positifs à sept jours, contre dix auparavant
Selon le Premier ministre espagnol, cette mesure vise à trouver un équilibre entre "santé publique" et "croissance économique".
Alors que de nouvelles règles doivent être annoncées en fin de semaine pour la France, le gouvernement espagnol a décidé, mercredi 29 décembre, de réduire la durée de la quarantaine des personnes positives au Covid-19 à sept jours, contre dix auparavant, alors que le nombre record de contaminations suscite, comme dans de nombreux autres pays, des craintes de déstabilisation de l'économie.
Cette mesure est destinée à trouver un équilibre entre "santé publique" et "croissance économique", a déclaré le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, devant la presse, avant que la décision ne soit officialisée par le ministère de la Santé dans un communiqué. La décision est également justifiée par l'observation d'"une période d'incubation inférieure pour ce variant (Omicron) par rapport aux autres" selon certains experts, a expliqué la ministre de la Santé, Carolina Darias. Cette réduction de la période d'isolement ne concerne que les personnes asymptomatiques au septième jour, a-t-elle détaillé mercredi soir devant la presse.
Quarantaine réduite pour les cas contacts non-vaccinés
L'Espagne, confrontée comme le monde entier à la déferlante du variant Omicron, rejoint ainsi la liste grandissante des pays qui réduisent la durée de la quarantaine des personnes contaminées, comme l'Argentine mercredi et après les Etats-Unis lundi et l'Angleterre peu avant Noël.
Les autorités espagnoles avaient déjà recommandé le 21 décembre de ne plus imposer de quarantaine aux personnes totalement vaccinées ayant été en contact étroit avec des personnes infectées par le variant Omicron, mais de simplement limiter leurs contacts. Les cas contacts non-vaccinés devront en revanche toujours observer une quarantaine, réduite elle aussi mercredi de dix à sept jours.
L'Espagne a pulvérisé mercredi son record avec 100 760 cas recensés en 24 heures. La précédente vague de records quotidiens datait de mi-janvier et était de près de 40 000 cas sur une journée. Le pays a recensé mercredi une incidence de 1 508 cas pour 100 000 habitants en 14 jours, et de 915 sur sept jours.
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