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Vidéo "Qui me rendra mon honneur ?" Quand Nicolas Sarkozy vilipendait la justice

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Nicolas Sarkozy et la justice
Nicolas Sarkozy et la justice Nicolas Sarkozy et la justice
Article rédigé par Robin Prudent
France Télévisions

En 2014, l'ancien chef de l'Etat avait eu des mots très durs contre les juges chargés d'enquêter sur plusieurs affaires en lien avec lui. Mardi 20 mars, il a été placé en garde à vue dans le dossier du financement libyen présumé de sa campagne de 2007.

"Je ne suis pas un citoyen au-dessus des autres. Mais je ne suis pas un citoyen en dessous des autres." En novembre 2014, Nicolas Sarkozy faisait son retour en politique sur le plateau de France 2. Il en profitait pour donner sa vision de la justice et égratigner les magistrats chargés d'enquêter sur plusieurs affaires en lien avec lui. Mais quelques années plus tard, Nicolas Sarkozy se retrouve de nouveau face à eux. Mardi 20 mars, il a été placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007.

"Est-ce que vous croyez que si j’avais quelque chose à me reprocher, au fond de moi, je viendrais m’exposer dans un retour à la politique comme aujourd’hui ? demandait Nicolas Sarkozy en 2014, alors qu'il s'apprêtait à reprendre la tête de l'UMP. Admettez même que vous ne me croyez pas. Est-ce que vous me prêtez deux neurones d’intelligence ? Est-ce que vous croyez que se mettre sur la place publique, sous les projecteurs avec tous ceux qui ont commencé à m’attaquer avant même que j’aie dit quoi que ce soit… Si j’avais la moindre chose à me reprocher, si j’avais peur, est-ce que je reviendrais ?"

"La tête de gondole de ce mur des cons, c’est moi"

"Une fois que tout ça sera terminé, j’aurai été l’homme politique dans l’histoire de la République qui aura été examiné sous toutes les coutures et dans tous les sens, poursuivait Nicolas Sarkozy. Comme tant de Français, je suis stupéfait quand je vois qu’un syndicat de magistrats fait un mur qui s’appelle "le mur des cons" et que la tête de gondole de ce mur des cons, c’est moi."

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