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Emmanuel Macron n'ira pas à la marche contre l'antisémitisme dimanche

L'Élysée indique à franceinfo que "le président salue avec respect celles et ceux qui, dimanche, marcheront pour la République, contre l'antisémitisme et pour la libération des otages".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Le président de la République Emmanuel Macron au palais présidentiel du Kazakhstan à Astana, le 1er novembre 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Emmanuel Macron n'ira pas à la marche contre l'antisémitisme, a fait savoir l'Elysée vendredi 10 novembre à franceinfo. À l'initiative des présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, une "grande marche civique" contre l'antisémitisme est prévue à Paris dimanche 12 novembre .

"Le président de la République combat sans relâche toutes les formes d’antisémitisme depuis le premier jour", insiste l'Elysée. "Que des rassemblements viennent, partout en France, relayer ce combat est un motif d'espérance. Voilà pourquoi le président salue avec respect celles et ceux qui, dimanche, marcheront pour la République, contre l'antisémitisme et pour la libération des otages", poursuit l'Elysée.

De nombreuses personnalités politiques attendues

La marche doit avoir lieu dimanche à 15 heures de l'esplanade des Invalides au palais du Luxembourg, siège du Sénat. De très nombreuses personnalités politiques sont attendues lors de ce rassemblement. La Première ministre, Elisabeth Borne, a confirmé qu'elle y participerait. Les anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy seront également présents. Le parti de Jean-Luc Mélenchon a de son côté annoncé qu'il ne répondrait pas à l'invitation. La France insoumise donne rendez-vous à ceux qui le souhaitent samedi à Paris pour une "marche contre la guerre".

À noter que d'un point de vue de la sécurité, cette manifestation inquiète. "Il y aura quasiment tout le gouvernement, des personnalités publiques. On va être sur les dents", a confié sur franceinfo Jean-Christophe Couvy, secrétaire national SGP Police-FO. "Plus de 3 000 policiers et de gendarmes" seront mobilisés à Paris pour sécuriser la marche, a annoncé vendredi le ministre de l'Intérieur sur BFMTV.

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