Congé paternité : de l'après-guerre aux années 2000, des décennies de progrès pour l'égalité homme-femme
Le congé paternité passe, jeudi 1er juillet, de 14 à 28 jours pour tous les nouveaux papas. La mesure vise à renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes, notamment sur la question des carrières.
Au début des années 50, la télévision française célèbre avec humour la naissance de la fête des pères. Dans la France de l'après-guerre, ce sont pourtant bien les mamans qui assurent presque sans partage les tâches domestiques et l'éducation des enfants, alors qu'elles sont de plus en plus nombreuses à travailler. Un rééquilibrage s'impose donc progressivement dans les couples. Les papas commencent ainsi à assumer une partie de l'éducation.
7 pères sur 10
Dans les années 70 et 80, ils sont de plus en plus souvent les premiers à rentrer du travail, et préparer les repas du soir. "Le problème, c'est que la cuisine elle est moins bonne", commentait un jeune garçon, en 1994. Les pères prennent également du plaisir à accompagner les enfants au square. Dès 2002, chaque nouveau papa bénéficie s'il le souhaite de 14 jours de congé paternité, une mesure qui s'impose immédiatement comme une évidence. "C'est vraiment dans ces moments-là qu'il faut être présent, aussi bien près du bébé que près de la maman", confiait alors un père. Aujourd'hui, sept papas sur 10 demandent à en bénéficier chaque année.
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