Cet article date de plus de trois ans.

Justice : soupçons de conflits d'intérêts visant Éric Dupond-Moretti, le ministère perquisitionné

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Justice : soupçons de conflits d'intérêts visant Éric Dupond-Moretti, le ministère perquisitionné
Justice : soupçons de conflits d'intérêts visant Éric Dupond-Moretti, le ministère perquisitionné Justice : soupçons de conflits d'intérêts visant Éric Dupond-Moretti, le ministère perquisitionné (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - P.Mauger
France Télévisions

Une perquisition menée par trois magistrats de la Cour de justice de la République a débuté jeudi 1er juillet, dans la matinée, au ministère de la Justice, à Paris. Elle s'inscrit dans le cadre d'une enquête pour soupçons de prise illégale d'intérêts, lorsque qu'Éric Dupond-Moretti était encore avocat.  

Une perquisition "tout à fait exceptionnelle" est menée depuis 9 heures du matin, jeudi 1er juillet, par les gendarmes de la section de recherches de Paris et des magistrats de la Cour de justice de la République, explique la journaliste Peggy Mauger, en duplex depuis le ministère de la Justice. "Tous sont à la recherche d'éléments dans le cadre d'une enquête ouverte en janvier dernier pour possible conflit d'intérêts, enquête qui vise directement le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti", ajoute la journaliste.

Affaire Paul Bismuth

Éric Dupond-Moretti est soupçonné "d'avoir usé de sa fonction de ministre pour régler des conflits datant de l'époque où il était avocat, notamment vis-à-vis du parquet national financier, qui, lorsqu'il enquêtait sur Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog dans l'affaire Paul Bismuth, avait fait saisir ses relevés téléphoniques", précise Peggy Mauger. Éric Dupond-Moretti avait à l'époque qualifié ces méthodes de "barbouzes" et avait déposé plainte. "Il ne s'est pas arrêté là, puisque lorsqu'il a été nommé ministre, il a diligenté une enquête administrative contre ces mêmes membres du parquet national financier", rapporte la journaliste.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.