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Les femmes journalistes de "La Provence" déplorent une direction "à 100%" masculine

Une semaine après des mobilisations des journalistes du "Parisien" et de "L'Obs" sur le faible nombre de femmes occupant des postes à responsabilité, une lettre ouverte décrit une situation "pire" qu'ailleurs à "La Provence".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le siège du journal "La Provence", à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 23 juillet 2013. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Les femmes journalistes de La Provence ont écrit une lettre ouverte à leur direction, rendue publique mercredi 17 janvier, pour déplorer les inégalités femmes-hommes au sein de la rédaction. Elles décrivent une situation "pire" qu'ailleurs, une semaine après des mobilisations des journalistes du Parisien et de L'Obs sur le faible nombre de femmes occupant des postes à responsabilité.

Les salariées expliquent que La Provcence ne compte "aucune femme à la direction, aucune femme à un poste de rédactrice en chef". "Les plus gros salaires du journal sont donc, à 100%, masculins, précisent les 60 signataires (sur 65 journalistes femmes). Il n'y a pas non plus de femme directrice départementale et une seule 'cheffe de service' au siège."

Elles revendiquent leur "droit à être enfin considérées à l'égal des hommes"

"La plupart des agences sont dirigées par des hommes. Que l'on retrouve encore à la tête des services les plus en vue du journal : ils sont ainsi chefs de la politique, de l'économie, de la justice et des faits divers, du sport, du web, etc., ajoutent-elles dans cette lettre ouverte soutenue par le SNJ, syndicat majoritaire. Si des femmes peuvent travailler sur ces sujets, ces rubriques, c'est toujours à un 'grade' inférieur."

"Nous, les femmes, revendiquons notre droit à être enfin considérées à l'égal des hommes !, concluent les signataires. Cela commence au travail et au sein de journaux qui entendent raconter ce monde en mouvement." Sollicitée par l'AFP, la direction du journal n'a pas réagi dans l'immédiat.

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