"Force mobile scolaire" : "Ça ne règle pas fondamentalement le problème", réagit une fédération de parents d'élèves qui demande plus d'assistants d'éducation

Laurent Zameczkowski, porte-parole de la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP), estime samedi sur franceinfo que le dispositif présenté par la ministre de l'Éducation nationale n'est pas suffisant pour régler les difficultés de l'ensemble des établissements français.
Article rédigé par franceinfo
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Laurent Zameczkowski, porte-parole de la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (Peep). (THOMAS PADILLA / MAXPPP)

"Ça ne règle pas fondamentalement le problème", réagit Laurent Zameczkowski, porte-parole de la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP), sur franceinfo samedi 30 mars, au lendemain des annonces de la ministre de l'Éducation nationale. Nicole Belloubet a déclaré qu'une "force mobile scolaire" nationale pourra être envoyée dans les établissements rencontrant des "difficultés" à partir de la rentrée de septembre 2024. Elle sera composée "d’une vingtaine d’agents de l’Éducation nationale" et aura "une mission de sécurité à l’intérieur de l’établissement, d’apaisement et de pédagogie", a précisé la ministre.

"Vingt personnes pour 36 000 établissements, c'est peut-être pas énorme", estime Laurent Zameczkowski. Pour lui, "la question n'est pas d'avoir quelque chose au niveau national, mais au niveau local". Le porte-parole de la PEEP demande donc au ministère de "doubler le nombre d'assistants d'éducation de manière globale", tout en reconnaissant que cela représente une "énorme masse" d'environ 30 000 recrutements.

D'après la PEEP, il n'y a qu'un assistant d'éducation pour environ 120 élèves au collège et un assistant d'éducation pour 250 élèves au lycée. Ces personnels de l'enseignement secondaire ont pour missions d'encadrer et de surveiller les élèves dans les établissements ou encore de participer à l'aide aux devoirs. Ils peuvent donc aider, en cas de "troubles dans un établissement", à retrouver "cette sérénité, cet équilibre" pour "préserver les conditions de travail pour nos enfants", explique Laurent Zameczkowski.

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