Fin de vie : le suicide assisté pourrait-il être envisagé en France ?
Mardi 13 septembre, le comité d'éthique s'est montré ouvert à une assistance au suicide pour certaines maladies graves ou incurables avec un pronostic vital engagé à moyen terme.
Le suicide assisté pourrait-il arriver en France, comme en Suisse ou en Belgique ? La fin de vie est encadrée par la loi Claeys-Leonetti de 2016. Celle-ci autorise une sédation profonde et continue jusqu'au décès pour un patient atteint d'une affection grave et incurable avec un pronostic vital engagé à court terme. Cette loi exclut le suicide assisté. Certains malades se rendent donc à l'étranger, mais cela a un coût.
Une demande exprimée de façon libre, éclairée et répétée
Le comité d'éthique a, de son côté, ouvert la voie à une assistance au suicide pour les adultes atteints de maladie grave ou incurable avec un pronostic vital engagé à moyen terme. "À moyen terme, c'est-à-dire portant sur quelques semaines ou quelques mois. On peut citer certaines affections neurologiques, on peut citer certains cancers", détaille Jean-François Delfraissy, président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). Le patient devrait exprimer sa demande de façon libre, éclairée et répétée. Une convention citoyenne sur la fin de vie aura lieu à partir d'octobre.
Parmi nos sources :
- L'avis du Comité consultatif national d'éthique
- La loi de 2016 sur la fin de vie
Liste non exhaustive.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.