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Disparition de Karine Esquivillon : son mari craque en garde à vue et avoue le meurtre de sa femme

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Disparition de Karine Esquivillon : son mari craque en garde à vue et avoue le meurtre de sa femme
Article rédigé par France 2 - A. Lay, C. Blondiaux, J. Delage, L. Zie, D. Raveleau, N. Guilbaud, N. Lachaud
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Après plus de deux mois et demi d’enquête sur la disparition de Karine Esquivillon, son mari est passé aux aveux aux termes de sa garde à vue, dans la nuit du 15 au 16 juin. Il évoque avoir tué sa femme accidentellement.

Michel Pialle a avoué avoir tué sa femme aux termes de sa garde à vue dans la nuit du 15 ou 16 juin. C’est lui qui a conduit les gendarmes jusqu’au corps de Karine Esquivillon. Portée disparue pendant deux mois, la mère de famille a été retrouvée dans un bois en Vendée, à 16km de leur domicile. C’est donc la fin d’un espoir pour ses proches, notamment sa sœur qui a toujours cru à la culpabilité de son beau-frère.

L’arme du crime jetée dans un lac

Au cours de l’enquête, Michel Pialle a multiplié les incohérences dans son récit. Les expertises sur son téléphone et sur celui de la victime retrouvé dans un fossé ont notamment orienté les enquêteurs vers la piste criminelle. En garde à vue, il a fini par craquer et a affirmé l’avoir tué accidentellement avec une carabine équipé d’un silencieux. Son épouse serait décédée rapidement. Il aurait pris peur, déposé son corps et jeté l’arme dans un lac. 

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