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Violences conjugales : les signalements en ligne en hausse de 15% depuis le confinement

La ministre déléguée à l'Egalité femmes-hommes Elisabeth Moreno a rappelé que les femmes victimes de violences conjugales n'avaient pas besoin d'attestation pour quitter leur domicile. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Manifestation contre les violences sexistes et sexuelles, le 23 novembre 2019 à Paris.  (Elko Hirsch / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP)

La plateforme de signalement en ligne des violences sexuelles et sexistes a enregistré une hausse de 15% des appels de victimes depuis le reconfinement le 30 octobre, a indiqué mardi 17 novembre Marlène Schiappa.

Le premier confinement, "terreau hélas propice aux violences conjugales", avait déjà vu "une explosion" des signalements sur la plateforme, cinq fois plus qu'en temps normal, a rappelé la ministre déléguée à l'Intérieur.

Vigilance pendant le confinement

"Même s'il est encore trop tôt pour dire que les signalements exploseront à nouveau (...) on constate déjà une hausse des signalements à cette plateforme de l'ordre d'environ 15%", a déclaré Marlène Schiappa lors d'un déplacement à Guyancourt (Yvelines) sur le site "police" de la plateforme. Un site "gendarmerie" est également installé à Rennes.

Le site de Guyancourt, qui fonctionne 24h/24 et sept jours sur sept, compte 30 policiers dont 12 recrutés "fin octobre en prévision du confinement", a confié à l'AFP son entourage.

Ces agents, à l'écoute des victimes qui ont la possibilité de garder l'anonymat, peuvent les orienter vers un commissariat ou une brigade de gendarmerie pour un dépôt de plainte ou, en cas de refus, vers des associations spécialisées. Si une menace immédiate pèse sur la personne, une patrouille de police peut être envoyée pour intervenir sur place.

Pas besoin d'attestation pour quitter le domicile

La ministre déléguée à l'Egalité femmes-hommes Elisabeth Moreno, présente avec son homologue chargé de la protection de l'enfance Adrien Taquet, a rappelé que "les femmes pendant la période de confinement n'[avaient] pas besoin de certificat ou d'attestation pour quitter le domicile conjugal quand elles sont victimes de violences".

En matière de violences conjugales, il existe également une ligne téléphonique dédiée, le 3919, gérée par la Fédération nationale Solidarités femmes (FNSF).

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