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Dieudonné condamne "sans aucune ambiguïté" les attentats

L'humoriste comparaît pour apologie du terrorisme après son message "Je me sens Charlie Coulibaly", posté sur sa page Facebook le 11 janvier.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Dieudonné, le 28 janvier 2015, au palais de justice de Paris. (CITIZENSIDE/AURÉLIEN MORISSARD / AFP)

"Bien évidemment, je condamne sans aucune retenue et sans aucune ambiguïté les attentats." Comme il l'avait déjà fait devant les services de police lors de sa garde à vue, Dieudonné a fait cette déclaration à la barre, mercredi 4 février, à l'ouverture de son procès devant le tribunal correctionnel de Paris où il comparaît pour apologie du terrorisme après son message "Je me sens Charlie Coulibaly".

Pour l'humoriste controversé, le message qui lui vaut ce procès est "une parole de paix". Ce message litigieux avait été diffusé sur la page Facebook de l'humoriste le 11 janvier, alors que des millions de personnes à travers le pays venaient de rendre hommage aux 17 victimes des attentats ayant visé Charlie Hebdo, des policiers et des juifs. Le message avait été retiré. Mais trois jours plus tard, après une convocation restée sans réponse, Dieudonné était placé en garde à vue, à l'issue de laquelle le parquet avait décidé de le convoquer devant le tribunal correctionnel de Paris.

"Je me sens traité comme un terroriste"

Devant le tribunal, le polémiste a affirmé qu'il avait voulu participer à la marche à Paris. Selon lui, ses avocats s'étaient rapprochés du ministère de l'Intérieur, mais n'avaient eu aucune réponse. Il a finalement, a-t-il dit, participé à une marche dans une commune près de son domicile, en Eure-et-Loir. "Je me suis senti concerné par cette marche et exclu par les services de police de cette marche, a-t-il expliqué. Je me sens traité comme un terroriste."

Dieudonné M'bala M'bala, déjà condamné à plusieurs reprises pour des provocations antisémites, encourait sept ans de prison et 100 000 euros d'amende, les propos litigieux ayant été diffusés sur internet. Mais le parquet a requis une peine de 30 000 euros d'amende, qui peut se transformer en emprisonnement si elle n'est pas acquittée intégralement.

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