Financement du FN : Marine Le Pen boude son rendez-vous avec les juges
Marine Le Pen devaient être entendue mardi comme témoin assisté, le statut intermédiaire entre celui de témoin et celui de mis en examen. Les juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi enquêtent sur une possible escroquerie en marge des élections législatives de 2012. Ils soupçonnent le Front national, son principal prestataire la société Riwal ainsi que le micro-parti Jeanne d'avoir mis en place un système d'enrichissement frauduleux avec de l'argent public.
Un dernier entretien pour boucler l'instruction
Les magistrats ont déjà procédé à une dizaine de mises en examen dans l'entourage de Marine Le Pen, ils voulaient entendre la patronne du FN avant de boucler leur instruction. Hors de question, a répondu Marine Le Pen qui peut de toute façon brandir son immunité parlementaire.
Pour le FN, l'enquête des juges n'est pas sérieuse, les soupçons d'escroquerie sont grotesques. Le parti a décidé de contre-attaquer comme France Info vous l'a révélé mardi soir. Il a déposé à la Cour de cassation une requête visant à faire dessaisir les juges Van Ruymbeke et Buresi, des juges qui font preuve, selon le FN, d'un manque d'impartialité.
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