Le fondateur des centres dentaires low cost Dentexia mis en examen et placé en détention provisoire
La justice a recueilli plus de 1 500 plaintes de patients mal soignés ou abandonnés en cours de traitement par l'entreprise, dont les centres ont été liquidés en mars 2016.
Le fondateur des centres dentaires low cost Dentexia, Pascal Steichen, a été mis en examen et placé en détention provisoire, jeudi 20 septembre, affirme une source judiciaire à l'AFP vendredi. Une enquête avait été ouverte en 2016 après des plaintes de patients mal soignés ou abandonnés en cours de traitement : on compte 1 553 plaintes à ce jour.
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Les juges d'instruction le soupçonnent de plusieurs infractions : "pratique commerciale trompeuse", "tromperie aggravée", "blanchiment en bande organisée", "banqueroute", "abus de confiance", "abus de biens sociaux", "fraude fiscale" et "escroquerie en bande en organisée".
Deux proches du dirigeant mis en examen
Deux autres personnes ont été mises en examen jeudi : son épouse, notamment souçonnée de recel d'escroquerie en bande organisée, et le trésorier de Dentexia, notamment accusé de "tromperie aggravée", "pratique commerciale trompeuse", "blanchiment en bande organisée", "fraude fiscale" et "escroquerie en bande organisée". Ils ont tous les deux été placés sous contrôle judiciaire.
Dentexia, créée par Pascal Steichen sous la forme d'une association, avait pour concept de salarier des dentistes et les concentrer sur les soins, grâce à l'emploi en nombre d'assistantes. Les centres dentaires Dentexia cherchaient également à rationnaliser les actes, en regroupant notamment en un seul rendez-vous ce qui pourrait être fait en plusieurs.
Les centres, notamment ouverts à Paris, Colombes, Lyon, Vaulx-en-Velin et Châlon-sur-Saône, ont été placés en liquidation judiciaire en mars 2016. L'enquête des juges d'instruction porte à la fois sur les conditions dans lesquelles ce modèle économique s'est effondré et sur les défauts dans les soins.
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