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Procès des attentats de janvier 215 : le témoignage de deux ex-otages de l'Hyper Cacher

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Procès des attentats de janvier 215 : le témoignage de deux ex-otages de l'Hyper Cacher
Procès des attentats de janvier 215 : le témoignage de deux ex-otages de l'Hyper Cacher Procès des attentats de janvier 215 : le témoignage de deux ex-otages de l'Hyper Cacher
Article rédigé par France 3 - N. Perez, G. Michel, S. Langlais, S. Ripaud, E. Pelletier
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Le procès des attentats de janvier 2015 se poursuit à Paris. France 3 a recueilli les témoignages de deux rescapés de l'attaque de l'Hyper Cacher, perpétrée par Amedy Coulibaly le 9 janvier 2015. 


Alors que le procès des attentats de janvier 2015 se poursuit à Paris, France 3 a recueilli les témoignages de deux ex-otages de l'Hyper Cacher, attaqué le 9 janvier 2015 par le terroriste Amedy Coulibaly. Jean-Luc était "juste rentré pour faire des emplettes" lorsque l'attaque a commencé. Du terroriste, il se rappelle "sa froideur", "sa décontraction de tirer sur les gens". "Quand je suis redescendu dans les escaliers, je me suis touché, j'avais un grand manteau, j'ai dit c'est pas possible que je ne sois pas touché", se remémore-t-il. Il va alors s'enfermer au sous-sol avec cinq autres otages dans une pièce réfrigérée. Ils restent "1h30 à genoux dans le congélateur". Sandy, elle, court s'enfermer dans les toilettes. Après quatre heures d'attente interminables, le terroriste est abattu et la police descend libérer les otages. "Au moment où les policiers sont descendus, j'ai cru qu'ils ne l'avaient pas attrapé, j'étais persuadée que c'était le moment où il allait me trouver", explique Sandy. Tous deux iront à la barre raconter leur histoire pour rendre hommage à ceux qui ne sont plus là.

La DRH de Charlie Hebdo menacée



Eric Pelletier était en direct du palais de Justice. Si le procès ravive les traumatismes, il ravive aussi les tensions. La semaine dernière, la sécurité rapprochée de la directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo a jugé "plus prudent de lui demander de quitter son domicile au moins le temps du procès". Les officiers de sécurité se sont aperçus que son adresse était connue. Le journaliste rappelle qu'à l'ouverture du procès, la rédaction de Charlie Hebdo avait fait le choix de republier les caricatures de Mahomet, d'où des menaces de l'organisation terroriste Al-Qaida. 

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