Cet article date de plus de trois ans.

Hongrie : des milliers de personnes mobilisées pour défendre les droits des LGBT

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 9min
Hongrie : des milliers de personnes mobilisées pour défendre les droits des LGBT
Hongrie : des milliers de personnes mobilisées pour défendre les droits des LGBT Hongrie : des milliers de personnes mobilisées pour défendre les droits des LGBT (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S. Aramaon, C. Gindre, S. Khaldoun
France Télévisions

Des milliers de personnes étaient rassemblées en Hongrie, à Budapest, pour défendre les droits des LGBT et contre la politique du Premier ministre, Viktor Orbán, samedi 24 juillet.

Une véritable marée humaine a envahi les rues de Budapest, en Hongrie, samedi 24 juillet. Avec le drapeau arc-en-ciel, des milliers de personnes ont manifesté pour défendre les droits des LGBT. "Aujourd’hui, nous sommes là ensemble pour nous battre pour nos droits, pour la démocratie, pour le respect des lois, pour notre liberté et notre dignité", s'exclame une femme. Les manifestants sont indignés par la politique du Premier ministre, Viktor Orbán.

Une stratégie électorale ?

Ce dernier a prévu un référendum sur la protection de l’enfance qui stigmatise la communauté LGBT. "Le gouvernement hongrois a lancé une campagne contre les homosexuels dans ce pays", juge András Fekete-Győr, président du mouvement Momentum. Le 15 juin dernier, Viktor Orbán a déjà promulgué une loi pour interdire l’évocation de l’homosexualité ou du changement de sexe devant des mineurs. L’Union européenne a lancé une procédure en réponse. "C’est surtout une stratégie pré-électorale de la part de Viktor Orbán. Il semble que sa popularité et celle de son parti soient en déclin. Il choisit un thème où il espère mobiliser une large partie de l’opinion conservatrice sur les questions de société. Il pense que c’est un meilleur terrain pour affronter les élections", décrypte Jacques Rupnik, politologue et spécialiste de l’Europe centrale.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.