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Assomption : Lourdes accueille "avec joie" le retour des pèlerins et mise déjà sur la saison 2022

"J'espère que la saison 2022 permettra à Lourdes de repartir, c'est urgent", a témoigné sur franceinfo le recteur du sanctuaire de Lourdes.

Article rédigé par franceinfo
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Des fidèles assistent à une messe devant la grotte de Massabielle, à Lourdes, le 16 juillet 2021. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"La saison est très difficile pour les restaurateurs, les hôteliers, pour l'ensemble du sanctuaire", a déploré samedi 14 août sur franceinfo monseigneur Olivier Ribadeau Dumas, recteur du sanctuaire catholique de Lourdes (Hautes-Pyrénées), à la veille du pèlerinage de l'Assomption du 15 août. "Nous sommes beaucoup soutenus par l'État, grâce à des aides, mais j'espère que la saison 2022 permettra à Lourdes de repartir parce que c'est urgent", a-t-il insisté.

Le sanctuaire, qui accueillait jusqu'à trois millions de visiteurs avant l'épidémie de Covid-19, a dû revoir ses prévisions à la baisse, mais le nouvel objectif d'un million de personnes d'ici la fin de l'année "sera atteint", a assuré Olivier Ribadeau Dumas. "La seule difficulté, c'est que ce sont des personnes qui restent quelques heures dans le sanctuaire, alors que parmi nos trois millions de visiteurs habituels, au moins 500 000 personnes restent plusieurs jours. Ce sont eux qui restent dans les hôtels, ces visiteurs sont essentiels pour nous."

Le pass sanitaire nécessaire dans certains lieux

Malgré ces difficultés, Olivier Ribadeau Dumas a évoqué sa "joie de pouvoir accueillir dès maintenant les malades". "Lourdes est le lieu où les malades peuvent trouver un temps de fraternité dans le regard bienveillant que les uns et les autres portent sur eux, c'est un moment où ils peuvent se ressourcer dans la prière", a-t-il poursuivi. Le recteur a rappelé sa préoccupation "d'accueillir les pèlerins et les malades dans des conditions sanitaires qui soient optimums" afin de leur garantir "sérénité" et "tranquillité".

S'il n'y a pas besoin de pass sanitaire pour entrer à l'intérieur du sanctuaire dont la superficie mesure 56 hectares, en revanche le sésame est exigé "dans un certain nombre de lieux non-cultuels" et dans des hébergements. Par ailleurs, les processions s'organisent par groupe de 50 et de façon statique. "C'est la statue de la vierge Marie qui circule au milieu des gens qui sont séparés les uns des autres de la distance nécessaire", a expliqué le prêtre.

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