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Pédocriminalité dans l’Église : "Le rapport de la commission Sauvé a jeté une lumière brutale sur des dysfonctionnements institutionnels réels", estime Mgr Mathieu Rougé

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Pédocriminalité dans l’Église : « Le rapport de la commission Sauvé a jeté une lumière brutale sur des dysfonctionnements institutionnels réels », estime Mgr Mathieu Rougé
Pédocriminalité dans l’Église : « Le rapport de la commission Sauvé a jeté une lumière brutale sur des dysfonctionnements institutionnels réels », estime Mgr Mathieu Rougé Pédocriminalité dans l’Église : « Le rapport de la commission Sauvé a jeté une lumière brutale sur des dysfonctionnements institutionnels réels », estime Mgr Mathieu Rougé (France 2)
Article rédigé par France 2 - J. Wittenberg
France Télévisions

Monseigneur Mathieu Rougé, évêque de Nanterre (Hauts-de-Seine), est l’invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 24 décembre. 

La recrudescence de l’épidémie de Covid-19 va-t-elle affecter les messes et célébrations de Noël ? "Il n’y a pas de jauges. En revanche, les catholiques ont pris l’habitude de se munir de leur masque, de prendre du gel. Le plus important, c’est la joie de pouvoir nous réunir pour célébrer Noël", explique Monseigneur Mathieu Rougé, évêque de Nanterre (Hauts-de-Seine), invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 24 décembre.

"Il ne s’agit pas de se résigner au découragement"

Ce nouveau Noël sous Covid crée-t-il un sentiment particulier ? "Je ressens de la lassitude, de la fatigue, profonde. Nous, comme chrétiens, notre mission c’est de témoigner de l’espérance qui nous est donnée", indique l’évêque de Nanterre.

Dans le diocèse de Nanterre, une procession a été menacée par un groupe de personnes manifestement inspirés par l’islamisme radical. "La procession a été très douloureuse, très traumatisante pour ceux qui ont participé. Une enquête est en cours. Cette procession manifeste qu’il y a des tensions, des fractures dans notre société", précise Mathieu Rougé.

En 2021, la commission indépendante dirigée par Jean-Marc Sauvé a publié son rapport, qui a révélé que 300 000 personnes au moins avaient été abusées sexuellement par des personnes travaillant comme prêtre ou pour l’Église depuis les années 1950. "Le rapport a été très rude à accueillir. Il a jeté une lumière brutale sur des dysfonctionnements institutionnels réels. Nous sommes très engagés pour essayer d’avancer. Cette réalité des abus est évidemment traumatisante pour tout le monde", conclut l’évêque de Nanterre.

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