Rhône-Alpes : nouveaux cas d’abus sexuels par un prêtre
Il aura attendu de devenir grand-père pour en parler. Luc dit avoir subi des agressions sexuelles de la part d’un prêtre alors qu’il n’avait que huit ans, dans les années 1970 et 1980. D’autres victimes plus jeunes pourraient être concernées.
Dans une commune très marquée par les récentes révélations d’abus sexuels, c’est une réunion publique très importante à Grammont, un petit village de la Loire. Ils sont plusieurs dizaines à prendre la parole pour raconter la même histoire, celle d’agressions sexuelles présumées commises par un prêtre dans le diocèse. Certains parlent le cœur lourd pour la première fois. "On est sidérés par le nombre de victimes qui se sont libérées par la parole", confie l’une d’entre elles.
Soutien public de l’archevêque de Lyon
Cette histoire est celles du père Louis Ribes. Originaire de la Loire, il est en poste dans la région Rhône-Alpes dans les années 1970 et 1980. Vingt-sept ans après sa mort, plusieurs victimes, hommes et femmes, l’accusent désormais d’agressions sexuelles. La prise de parole de Luc, une victime présumée du père Ribes, il y a quelques jours, a tout changé. Après le témoignage de ces victimes, l’archevêque de Lyon (Rhône) a souhaité prendre la parole pour leur apporter son soutien public. Le père Louis Ribes était également connu pour des fresques qui sont exposées dans plusieurs églises de la région. Le retrait de certaines d’entre elles a déjà commencé, à la demande du diocèse.
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