Sécurité routière : après le meurtre de Paul Varry “Il est temps de ne plus accepter les violences sur les routes”, rappelle Alexis Frémeaux
La société civile a rendu hommage à Paul Varry la semaine dernière. Le jeune cycliste de 27 ans avait été tué à Paris par un automobiliste. Alexis Frémeaux, coprésident de la Fédération des Usagers à Bicyclette (FUB), est revenu sur le meurtre du jeune homme et sur la question des violences motorisées : “On ne demande pas plus de sévérité, on demande déjà que la société ouvre les yeux sur ces violences. Aujourd’hui, on n’accepte plus les violences à l’école, on n’accepte plus les violences dans la famille. Il est temps de ne plus accepter les violences sur les routes”, a-t-il expliqué.
“Ce n’était pas un simple accident”
“On accepte trop. On voit bien d’ailleurs sur ce meurtre, aujourd’hui, on n’a aucune réaction du ministre de l’Intérieur. Cela fait six jours maintenant que ce meurtre a eu lieu”, a déploré Alexis Frémeaux. À la suite du meurtre du jeune cycliste, le ministre des Transports a lancé une mission gouvernementale. Le coprésident de la FUB s’en est félicité mais il estime que ce n’est pas suffisant : “C’est une réaction qui doit être portée par l’ensemble du gouvernement car cela concerne tout autant le ministre des Transports que le ministre de l’Intérieur ou le garde des Sceaux”. De son côté, Yves Carra, porte-parole de Mobilité Club France, a tenu à nuancer : “Il n’y a pas les méchants d’un côté et les gentils de l’autre. Il ne faut pas pointer les torts des uns et des autres. Il faut travailler tous ensemble”.
Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus.
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