Vendée Globe 2024 : les skippers dans la tempête des mers du Sud

Des vagues de plusieurs mètres et des bateaux en plein cœur de la tempête. "La mer est très grosse, on est dans la dépression", raconte Antoine Cornic, skipper de Human Immobilier sur le Vendée Globe. Les leaders de la compétition s’apprêtent à se faire secouer dès l'après-midi du mercredi 4 décembre, à l’approche d’une dépression en plein océan Indien. Des rafales soufflent à près de 100 km/h.

Les mers du Sud

"C’est compliqué de se déplacer. Il y a des vagues à 10 mètres. Il va falloir essayer de contourner par le Nord", explique Jérémie Bayou (Charal 2). À l’avant comme à l’arrière de la course, les navigateurs subissent les conditions météo avec le sourire. "Je suis heureux d’être là, c’est l’aventure que j’ai voulue", se réjouit le skipper Éric Bellion (Stand as One).

Les marins se trouvent dans les mers du Sud. Des albatros volent au-dessus des voiliers. Si les températures ont chuté, le paysage reste à couper le souffle, émerveillant notamment la benjamine, Violette Dorange, 23 ans. Elle et ses concurrents passeront encore près de deux mois en mer, en solitaires.

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