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Info franceinfo Vente de carburants à perte : les représentants des principales enseignes reçus mardi au ministère de l'Economie

Le gouvernement souhaite autoriser temporairement la vente à perte de carburants, pour répondre à l'inflation des prix de l'essence.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Une station-service à Poitiers (illustration). (THEO CAUBEL / RADIO FRANCE)

Les représentants des principales enseignes de distribution sont conviés mardi 19 septembre à 9h30 au ministère de l'Économie, a appris franceinfo auprès de Bercy, lundi. Après l’annonce de la Première ministre Elisabeth Borne samedi, de l'autorisation de la vente à perte des carburants, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a confirmé espérer une mise en place de cette mesure le 1er décembre pour une durée de six mois.

>> Prix du carburant : six questions sur la vente à perte par les distributeurs, que le gouvernement veut autoriser

Le gouvernement souhaite une légalisation temporaire de la vente à perte des carburants pour répondre à la hausse des prix de l'essence à la pompe, dans un contexte d'inflation. La disposition doit être incluse dans le projet de loi avançant les négociations commerciales entre les supermarchés et leurs fournisseurs de l'agro-industrie qui doit être présenté début octobre par le gouvernement. 

Cette autorisation temporaire de la vente à perte fait craindre une concurrence trop forte des grandes surfaces face aux petites stations-services indépendantes, argument soulevé par plusieurs élus d'opposition. Le gouvernement a reçu lundi le syndicat professionnel Mobilians, qui représente 5 800 stations-services hors grande surfaces, pour lui présenter les mesures envisagées. Son président, Francis Pousse, avait prévenu, dès dimanche : il était pour lui "hors de question" de vendre l'essence à perte.

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