Vidéo Colère des agriculteurs : les actions se poursuivent sur les routes, des tensions sur un péage près de Toulouse

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Des actions sont menées par la Coordination rurale, mercredi 11 décembre. Les agriculteurs s'opposent notamment à l'accord de libre-échange du Mercosur.
Colère des agriculteurs : un péage et des routes bloquées Des actions sont menées par la Coordination rurale, mercredi 11 décembre. Les agriculteurs s'opposent notamment à l'accord de libre-échange du Mercosur. (France 2)
Article rédigé par France 2 - V. Frédéric, C. Colnet, M. Martin, C. Jean-Pierre, E. Coorevits, Y. Kadouch. Crédits : Matis Gardent- la Dépêche News
France Télévisions
Les agriculteurs, qui attendent la nomination d'un nouveau gouvernement, s'opposent notamment à l'accord de libre-échange du Mercosur.

Le face-à-face était tendu entre les agriculteurs et les forces de l'ordre, mercredi 11 décembre au matin sur l'A62 près de Toulouse (Haute-Garonne). L'action menée par la Coordination rurale s'est transformée en affrontement avec les gendarmes. Le syndicat agricole a choisi ce péage pour contrôler la marchandise de camions étrangers, un moyen de maintenir la pression après la chute du gouvernement.

"On n'a pas d'interlocuteur en face, donc c'est très compliqué de savoir vers qui se tourner", concède José Pérez, membre de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne. "Il va falloir qu'on cible les acteurs privés, donc les acheteurs, les supermarchés, les centrales d'achat..."

L'espoir d'une convergence européenne contre le traité

Des opérations continuent d'être organisées partout en France. Dans le Pas-de-Calais, un convoi d'une centaine de tracteurs a pris la direction d'un péage proche du tunnel sous la Manche. Ils ont bloqué l'autoroute A16 dans le sens Boulogne-Dunkerque à Coquelles. Dans le cortège, Raphaël Delamaere, éleveur bovin, explique s'inquiéter des conséquences de l'accord de libre-échange avec le Mercosur : "Notre viande va être concurrencée par de la viande qui est produite moins cher", craint-il. 

"Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir", estime Antoine Peenaert, délégué de la FDSEA, malgré la conclusion des négociations entre Bruxelles et les cinq pays du bloc sud-américain"On va essayer de se rallier à d'autres pays européens qui partagent le même point de vue que nous sur la méthode qui est employée" par l'Union européenne. Le texte, auquel la France s'oppose, doit encore être ratifié par les États membres et le Parlement européen.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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