: Vidéo Crise de l'énergie : Laurent Berger veut le retour du "chômage partiel pris en charge à 100%"
En pleine crise de l'énergie, "il va falloir réactiver les dispositifs d'accompagnement des travailleurs", alerte le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger.
En pleine crise de l'énergie, "il va falloir réactiver les dispositifs d'accompagnement des travailleurs, notamment en termes de chômage partiel et de chômage partiel pris en charge à 100 %, parce qu'ils ne sont responsables en rien de la situation", a lancé le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, vendredi 2 septembre sur franceinfo.
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Jeudi, le groupe verrier Arc, en difficulté, a placé une partie de ses salariés en chômage partiel en raison de la hausse des prix des matières premières et de l'énergie. La célèbre verrerie Duralex n'est pas non plus épargnée, puisqu'à compter de novembre, elle va mettre son four en veille durant au moins quatre mois et placer l'ensemble de ses salariés en chômage partiel.
Ne pas oublier les sous-traitants
"Au moment de la crise du Covid, les partenaires sociaux ont proposé et obtenu qu'il y ait l'allocation partielle longue durée", a rappelé le leader syndical. Autrement dit, "le chômage pour situation exceptionnelle est pris en charge à 100% par les employeurs. Je crois qu'il faut remettre ce dispositif là en place", a-t-il insisté.
"Il y a des entreprises où on commence à entendre des équipes qui nous disent : 'La production peut être ralentie, perturbée, pour des questions d'énergie'", a-t-il assuré. Cela dit, "il n'y a pas beaucoup d'entreprises aujourd'hui qui sont allées aussi loin" qu'Arc et Duralex.
"Il faudra qu'on n'oublie pas les travailleurs, et y compris ceux de la sous-traitance qui pourraient être concernés par ce type de décision", a-t-il averti. Chez Duralex, par exemple, "il y a potentiellement des agents de sécurité à l'entrée du site, il y a potentiellement des personnes qui font le nettoyage du site. Ces salariés-là devront être accompagnés parce que leur activité peut s'arrêter pour des questions d'accès à l'énergie", a-t-il souligné.
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