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Coiffure : vers un accord pour revaloriser la grille des salaires

À l’issue d’une séance de négociation lundi, les organisations patronales de la coiffure ont fait une nouvelle proposition pour augmenter les minima salariaux. Sous la pression du ministère du Travail. Force ouvrière, premier syndicat de la branche, est prêt à signer.

Article rédigé par Sarah Lemoine
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le ministère du Travail a déjà épinglé le secteur de la coiffure en lui demandant de mettre en place une grille de salaires plus attractive ( illustration, 24 janvier 2021).  (THOMAS PADILLA / MAXPPP)

Il y a deux mois, la branche de la coiffure se faisait épingler publiquement par le ministère du Travail. Motif : la grille des salaires n'a pas bougé depuis 2018, les syndicats jugeant les propositions patronales insignifiantes. Les conséquences sont désastreuses pour la majorité des 106.000 salariés du secteur.

>> "Je suis toujours au smic depuis 18 ans" : la branche coiffure, mauvais élève des revalorisations de salaires

Depuis quatre ans, les cinq premiers échelons ont été rattrapés par les hausses successives du smic. Aujourd'hui, il n'y a plus de différence entre une coiffeuse débutante, une coiffeuse confirmée ou une coiffeuse qualifiée. Elles sont toutes payées au smic.

Revaloriser l'ensemble des échelons

Le nouveau projet d'accord du patronat négocié lors d'une réunion lundi 14 février permettrait de revaloriser l'ensemble des échelons. Une coiffeuse débutante gagnerait ainsi 10 euros brut de plus par mois que le smic. Une coiffeuse de base, 27 euros supplémentaires. Une coiffeuse confirmée, 44 euros. Une coiffeuse qualifiée, 68 euros… et ainsi jusqu’au sommet de la grille. Seuls les salariés rémunérés au minimum de la grille verraient leur salaire progresser. Ce projet d'accord est soumis à signature jusqu'au 25 février. Il est déjà rejeté par la CFDT et la CGT qui réclament des augmentations plus importantes. En revanche, Force ouvrière, premier syndicat de la branche, indique à franceinfo qu’il est prêt à signer. Sa seule signature étant suffisante, l'affaire est à priori pliée. L’Unsa n’a pas encore donné sa position officielle, mais son négociateur se dit favorable à l’accord proposé.

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