: Appel à témoignages Votre enfant est inscrit dans une crèche privée et les révélations de maltraitance dans ce secteur vous font bondir ? Racontez-nous
Des révélations sur un business de la petite enfance. D'après les investigations du journaliste Victor Castanet, la "voracité" de certains groupes de crèches privées, combinée à l'"inaction" des pouvoirs publics, a eu des effets "dramatiques" sur le secteur et sur les enfants. Son nouveau livre, intitulé Les Ogres (Flammarion), en référence, a-t-il expliqué, à "l'obsession des groupes à grossir toujours plus", sort mercredi 18 septembre. Il révèle des dérives et une course au remplissage qui ont pu être à l'origine de cas de maltraitances, de burn-out des professionnels engagés sur le terrain ou encore de non-respect du taux d'encadrement. Une situation déjà dénoncée en avril 2023 dans un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales.
Selon le journaliste, l'ensemble "des groupes du secteur (People & Baby, Les Petits Chaperons rouges, Babilou, La Maison bleue…)", ont "une responsabilité dans cette dynamique de low-cost". "En gestion directe, un berceau, ça coûte à peu près 12 000 euros par an", a exposé Victor Castanet, sur France Inter, mardi matin. Des premiers opérateurs privés "sont arrivés avec des offres à 8 000 euros", puis d'autres "qui ont cassé les prix pour conquérir de nouvelles parts de marché" avec des berceaux à "4 000 ou 3 500 euros", a-t-il constaté. "Le cas du low-cost implique la responsabilité des mairies, des collectivités et des ministères", assure également le journaliste, rappelant que le marché de la petite enfance est "ouvert au privé".
Qu'en pensez-vous ? En tant que parent, avez-vous connu de telles difficultés, voire de la maltraitance, lorsque votre bébé était inscrit en crèche ? Etes-vous en colère à la suite de ces révélations ? Ou bien est-ce que vous culpabilisez parce que vous l'avez inscrit, faute d'alternative ? Votre témoignage nous intéresse. De nombreuses personnes ont déjà réagi dans le live de franceinfo.fr, et nous souhaitons vous donner plus amplement la parole.
Vos réponses seront consultées dans les prochains jours par nos journalistes. Les témoignages ayant retenu notre attention pourront donner lieu à une prise de contact directe. Vos coordonnées resteront confidentielles.
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