Agnès Buzyn chahutée lors d'une visite aux urgences de La Rochelle
Au terme d'une visite de près de deux heures, la ministre a été exfiltrée par une sortie arrière de l'hôpital, a constaté la presse présente sur place.
"Urgences à l'agonie". La ministre de la Santé Agnès Buzyn a été chahutée, vendredi 12 juillet, lors d'une visite à l'hôpital Saint-Louis à La Rochelle (Charente-Maritime). Elle a notamment été suivie dans les couloirs des urgences par des manifestants. "Je suis venue ici parce qu'il y a beaucoup de personnel en grève, du personnel qui donne de la voix", a défendu la ministre, accueillie devant l'entrée des urgences par un piquet de grève, et diverses banderoles clamant "Buzyn, stop au buzyness !" ou "Pour être soignés, prenez la journée !"
Les manifestants, environ 150, des grévistes du groupe hospitalier de La Rochelle-Rochefort, mais aussi du personnel d'aide médicale d'urgence de départements voisins, ont joué au chat et à la souris avec la police pour suivre Agnès Buzyn dans les couloirs des urgences. Au terme d'une visite de près de deux heures, la ministre a été exfiltrée par une sortie arrière de l'hôpital, a constaté l'AFP.
Auparavant, elle avait rappelé aux représentants des grévistes, et devant la presse, les mesures d'urgence annoncées en juin. "Et puis il y a un budget dédié à la réhabilitation d'un certain nombre de services d'urgences. Beaucoup sont trop petits, c'est le cas de La Rochelle, car ils ont été construits il y a 20 ans quand il y avait deux fois moins de passage. Beaucoup sont vétustes", a-t-elle fait valoir. Ce budget consacré à la rénovation des urgences "est déjà proposé aux établissements", a-t-elle souligné.
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